Compte tenu de l’essor spectaculaire du haut débit, les réseaux vont devoir supporter un trafic supérieur à 1 Go de données personnelles mobiles par utilisateur et par jour1. La demande de débit reste toutefois difficile à prédire, variant en fonction de la localisation et du moment, selon la connexion des consommateurs à domicile, au travail ou en déplacement. Celle-ci peut également changer subitement, motivée par le lancement d’un nouveau logiciel, de mises à jour d’applications populaires ou de services « révolutionnaires », laissant aux opérateurs peu de temps pour se préparer.
« Souvent, avec les réseaux conventionnels, des réserves de capacité isolées restent inutilisées : au niveau des stations de base, dans les parties du coeur de réseau qui gèrent les services voix et données, ainsi qu’au niveau des réseaux optiques et de transport IP », explique M. Youssef Chraibi, responsable chez Nokia Siemens Networks.
L’objectif de Nokia Siemens Networks en créant Liquid Net2 est de libérer la capacité inutilisée pour l’allouer instantanément, où et quand il le faut, à l’échelle du réseau. Liquid Net s’appuie sur une technologie d’auto-optimisation du débit à la demande qui surveille l’état opérationnel du réseau et les services consommés afin d’offrir systématiquement la meilleure expérience utilisateur possible aux consommateurs des services et contenus. De surcroît, Liquid Net achemine le trafic via les réseaux de transport les plus fluides et les moins coûteux du réseau de transport entre les sites des opérateurs.
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