Que Lina Ben Mhenni soit Nobelisable est un couronnement pour toute la génération Facebook. Mais tout le monde ne l’entend visiblement pas de cette oreille. Il parait que les chemins divergent…quand les héros sont fatigués. Et la polémique n’en finit pas de gonfler.
Que Lina soit Nobelisable est un couronnement pour toute la génération Facebook. Mais tout le monde ne l’entend visiblement pas de cette oreille. Il parait que les chemins divergent…quand les héros sont fatigués. Et la polémique n’en finit pas de gonfler.
Les admins tombés de la dernière averse prennent d’assaut leurs claviers, pour descendre en flamme ce petit bout de femme. Aussi dérisoire que facile, maintenant que le bâillon s’est déchiré et que les masques sont tombés. Mais Lina, la «Tunisian Girl» n’en a cure, et poursuit son petit bonhomme de chemin, sans fanfaronnades. «Je suis consciente que cette distinction, au cas où elle me sera attribuée, va récompenser les efforts de tous les jeunes qui ont contribué dans l’aboutissement de notre Révolution» a-t-elle soulignée dans un entretien accordé à Mosaïque Fm. Un couronnement pour la génération Facebook, en quelque sorte. Mais tout le monde ne l’entend visiblement pas de cette oreille.
Et ça déboule…quand les héros sont fatigués!
Pourtant, il fut un temps pas si lointain où les blogueurs de Tunisie faisait front commun contre la dictature. Des personnages comme Yassine Ayari, Slim Amamou, Azyz Amami et Lina Ben Mhenni, étaient soudés, emportés par un rêve commun. Mais il parait que les chemins divergent…quand les héros sont fatigués. Lina Ben Mhenni s’est d’ailleurs indignée contre cette situation dans une série de trois vidéos qu’elle a publiées sur la page Facebook de son Blog. On regrettera tout de même que les amis, autrefois réunis dans l’adversité aient fini par choisir, parfois, des camps opposés. Mais après tout, la Révolution a eu aussi lieu pour garantir la liberté d’expression et d’opinion. Défendable, et même louable. Mais gare aux dérapages. Parce qu’au final, les insultes, les expressions dégradantes, n’avilissent véritablement que leurs auteurs.
M.J