Du 10 au 12 janvier, la première édition du Tunisian Film Festival se tiendra à Hollywood. L’événement lèvera le voile sur «Fausse Note» de Majdi Smiri qui sera présenté en avant première mondiale.
Du 10 au 12 janvier, la première édition du Tunisian Film Festival se tiendra à Hollywood. L’événement lèvera le voile sur «Fausse Note» de Majdi Smiri qui sera présenté en avant première mondiale.
Organisé par Free Tunisia avec le soutien de la communauté tunisienne résidente aux Etats Unis d’Amérique, cette manifestation culturelle vise à faire connaitre le septième art tunisien au pays de l’Oncle Sam. Elle se déroulera du 10 au 12 janvier 2012 au Barnsdall Gallery Theater à Hollywood du côté de Los Angeles en Californie. Selon l’Agence Tunis Afrique Presse (TAP), «Fausse Note» sera présenté aux médias tunisiens lors d’une projection qui se tiendra le 27 janvier 2012. D’après la même source, ce long-métrage sera en salles vers la fin du même mois.
Artistes aux multiples casquettes, Majdi Smiri alias Maguy a commencé son parcours dans le b-boying. Il s’est fait connaitre dans les milieux des arts urbains comme membre des Upper Underground, l’un des crews les plus en vue de l’émergente scène tunisienne. Maguy s’est également aventuré dans le rap. En 2004, Il a sorti «66 Bab», son premier et unique album qui s’est limité aux cercles restreints de l’underground tunisien. Plus tard, exactement en 2009, il a signé le générique de «Njoum Ellil», feuilleton ramadanesque diffusé sur Hannibal Tv. D’ailleurs, Maguy y joue un rôle, celui de Férid, le mécanicien-rappeur. Mais ce n’est pas sa première expérience en tant que comédien. Il a déjà fait une apparition dans «Making Of», le film de Nouri Bouzid qui a décroché le Tanit d’Or aux JCC de 2006. Il s’agit de l’un des danseurs de break de la bande à «Bahta», personnage principal du film interprété par Lotfi Abdelli.
Après autant d’aventures artistiques, Majdi Smiri, réalisateur mais également producteur de «Fausse Note», s’apprête à dévoiler sa première œuvre faite à la manière des blockbusters américains. S’agit-il du lancement d’une nouvelle vague cinématographique en Tunisie ?
T.M