Tunisie : Slam «pur et dur» sur une scène ouverte

Animé par Hatem Karoui et Anis Zgarni, «Lamma Slam» se tiendra, vendredi 20 janvier, au Centre National des Arts Vivants. Un atelier d’initiation au slam suivi par une session open mic sont au programme. Entrée gratuite.

Animé par Hatem Karoui et Anis Zgarni, «Lamma Slam» se tiendra, vendredi 20 janvier, au Centre National des Arts Vivants. Un atelier d’initiation au slam suivi par une session open mic sont au programme. Entrée gratuite.

«Pas de vieux textes, on ne veut que du neuf ! Texte maximum 4 minutes et deux textes par personne. Pas de chansonnette… que du Slam pur et dur» écrit le slammeur Anis Zgarni en présentation de l’événement sur Facebook. Accompagné par Hatem Karoui, connu pour ses performances au sein du groupe Slam Alikom, Anis Zgarni va animer une session open mic, vendredi 20 janvier 2012, à partir de 18h et jusqu’à 20h.

Baptisé «Lamma Slam», l’événement se tiendra au Centre National des Arts Vivants. A sa troisième édition, il commence à devenir une tradition pour les adeptes de cet art oratoire paru vers la fin des années 80 à Chicago aux Etats Unis d’Amérique. Le slam a été propulsé en Tunisie suite au succès médiatique de certains slammeurs français à l’instar de Grand Corps Malade et Abdel Malik.

Avant la scène ouverte, un atelier de slam se tiendra au même lieu à partir de 16h. Il est «destiné à ceux qui sont tentés par l’expérience de la scène», selon les termes d’Anis Zgarni. La participation à ce workshop d’initiation ainsi qu’à la session open mic est gratuite. Les animateurs de cet atelier, Hatem Karoui et Anis Zgarni, sont les deux slammeurs les plus en vue de l’émergente scène tunisienne.

Issu de Slam Alikom, Hatem Karoui a été le premier slammeur tunisien à monter un spectacle. C’est en mars 2008 qu’il a fait ses premiers pas sur la scène d’El Teatro dans le cadre de la manifestation «Contre-Rencontre» pour évoluer petit à petit, développer ses textes et peaufiner la musique de son groupe en collaboration avec de brillants musiciens à l’instar du pianiste et compositeur Oussema Mhidi, le guitariste Hédi Fahem, le batteur Nefaa Allem ou encore le bassiste Zied Lakoud. Durant l’été 2010 et après des dizaines de performances, Slam Alikom a fait la scène du Festival International de Hammamet.

Quant à Anis Zgarni, il a commencé par fréquenter les slam sessions en 2008 avant de créer le collectif Slamouzika, en 2010. Tantôt sur une musique jazzy, tantôt funky, il s’est fait connaitre par des morceaux tels que «Sebsi», «Hayawanet», «7ouma» ou encore «Fac». La dernière édition du Festival International de Carthage a été marqué par sa participation au sein du collectif Slamouzika dans le spectacle «Kelma», présenté en collaboration avec le groupe de world music, «Dima Dima».

T.M