«L’Europe est à l’écoute» affiche une pub sur Facebook ciblant les utilisateurs tunisiens du réseau social américain. Il s’agit de Spring Generation, une plate-forme d’échange sur le net pour un nouveau partenariat entre les pays du Monde Arabe et ceux d’Europe. Une initiative financé par le Parlement Européen.
«Que devraient faire les Européens pour construire des partenariats positifs avec les Pays arabes?», c’est la problématique centrale abordée par Spring Generation. Il s’agit d’une plate-forme de réflexion et d’échange sur le net portant sur l’avenir du partenariat entre l’Europe et les pays du Monde Arabe. Le site est disponible en trois version : en Arabe, en Français et en Anglais. Financé par le Parlement Européen, springeneration.eu est une initiative du Center for European Studies (CES).
«Afin de permettre aux dirigeants politiques en Europe de mieux vous comprendre, la plateforme Springeneration vous offre l’opportunité d’exprimer vos idées, opinions et ambitions pour le futur de votre pays. Qu’est-ce que vous voudriez dire aux Européens et à leurs dirigeants sur comment forger un nouveau partenariat ?», c’est ainsi que les créateurs de ce portail interpellent ses visiteurs sur la page d’accueil.
Les tunisiens sont ciblés par une campagne sur le réseau social, Facebook. Les initiateurs du projet Spring Generation affichent, ainsi, un intérêt particulier pour la population tunisienne. Des réseaux sociaux aux plateformes de blogging, le portail springeneration.eu est lié à environ une centaine d’outils du web social.
Un questionnaire est mis à disposition des internautes. Des dizaines de sujet à commenter sont également proposés. Les internautes, eux-mêmes, peuvent également proposer des sujets. Sachant que pas seulement les ressortissants des pays arabes peuvent intervenir. Tout utilisateur du web peut répondre aux questionnaires ou suggérer des sujets.
Très connectés, les révolutions secouant les pays du Monde Arabe, dont les peuples aspirent à un nouveau type de rapport avec les Etats du Nord, semblent avoir chamboulé la donne. Désormais, les gouvernants européens ont changé de lunettes. Ils expérimentent l’interactivité.
Thameur Mekki
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