CinéMadart, une nouvelle salle de cinéma a ouvert ses portes, lundi 16 janvier, à Carthage Dermech. Avec trois séances par jour sauf mardi, les instigateurs de ce projet culturel veulent commencer fort. Ils ont même ressuscité le bon vieux Cinéfils.
CinéMadart, une nouvelle salle de cinéma a ouvert ses portes, lundi 16 janvier, à Carthage Dermech. Avec trois séances par jour sauf mardi, les instigateurs de ce projet culturel veulent commencer fort. Ils ont même ressuscité le bon vieux Cinéfils.
Les deux passionnés ont frappé à toutes les portes, des ministères et autres possibles financeurs, et n’ont rien obtenu. Heureusement, leur projet trouve à s’épanouir dans la solidarité et la complémentarité qui fondent le milieu culturel, dans les liens humains, et surtout grâce à l’implication de tous, familles et amis. Il devient CinéMadart en étant accueilli dans l’espace culturel, Mad’Art, dirigé par Raja Ben Ammar et Moncef Sayem.
Kais et Amel nous ont expliqué les axes de cette nouvelle salle de cinéma. 3 projections quotidiennes (15h30, 18h30, 21h00) d’un film tunisien ou international, et les mardis Cinéfils pour des rencontres et des débats à 19h. Ces derniers seront complétés, mensuellement ou trimestriellement, par des «événements éclectiques (ciné-concerts, rétrospectives, voyages au bout de la nuit, installations vidéos…), parfois simplement festifs et d’autres fois tournés vers la réflexion, l’analyse, et les débats » affirme le duo.
Ainsi, même si Cinéfils n’est plus, l’âme du collectif, ce «mouvement d’en-vie» (comme ils le définissent) perdure «sous la bienveillance, les conseils et propositions des autres membres du noyau initial». CinéMadart ambitionne « de soutenir et d’appuyer la production nationale et de s’ouvrir aux cinémas du monde, tous genres et formats confondus. Avec un choix qui se fera en fonction de l’actualité, du contexte, de la demande, des propositions, de la qualité artistique, de l’apport intellectuel et du potentiel d’attraction».
Pour conclure, souhaitons que la fibre cinéphile de ces mordus du septième art contamine rapidement leurs concitoyens afin d’assurer la pérennité de ce projet ambitieux qui ne peut pour l’instant pas compter sur les financeurs publics.
Léna C.