Dans une intervention au parlement de son pays, un député salafiste égyptien a appelé, la semaine passée, à la violence contre les sit-inneurs en se référant au verset 33 de Sourate Al-Maida …
Dans une intervention au parlement de son pays, un député salafiste égyptien a appelé, la semaine passée, à la violence contre les sit-inneurs en se référant au verset 33 de Sourate Al-Maida. Du «déjà-vu» pour les internautes tunisiens qui partagent massivement cette vidéo sur les réseaux sociaux.
La séquence a été visionnée jusque-là environ 183 milles fois. Il s’agit du même verset récité par Sadok Chourou à l’Assemblée Constituante, lundi 23 janvier, et qui a défrayé la polémique en Tunisie suscitant la controverse chez de nombreux citoyens, politiques et militants de la société civile.
Si Sadok Chourou avait un visage sans expression lors de son intervention, le député salafiste était lui, très enragé. Il commence par rappeler le sang coulé des martyrs avant de dresser un état des lieux du pays : insécurité, violence et routes fermées par des grévistes. Il conclut en beauté en appelant à couper les mains et tuer les gens responsables de ces actes. Ses propos ont été applaudis par le reste des députés.
La concordance du discours de Sadok Chourou et celui du député salafiste égyptien vient appuyer la thèse qualifiant l’élu du Mouvement Ennahdha d’extrémiste. Le parti islamiste au règne de la Tunisie est plus que jamais face à l’obligation de trancher entre islam modéré et salafisme.
S.B.H