Une fausse rumeur concernant des bonbons à la méthamphétamine distribués dans les écoles, a fini par semer la zizanie sur le web. Relayée par les réseaux sociaux et même par certains médias de la place, cette intox qui date pourtant de 2007, a été curieusement retravaillée à la sauce tunisienne… mais pour quelle raison ?
Une fausse rumeur concernant des bonbons à la méthamphétamine distribués dans les écoles, a fini par semer la zizanie sur le web. Relayée par les réseaux sociaux et même par certains médias de la place, cette intox qui date pourtant de 2007, a été curieusement retravaillée à la sauce tunisienne… mais pour quelle raison ?
C’est ce que nous a confirmé à ce propos l’attaché de presse officiel auprès du Ministère de la Santé Publique. Contacté par téléphone, le responsable assure qu’il s’agit bel et bien d’une rumeur « Le ministère de la santé dément totalement cette information qui repose uniquement sur des informations infondées circulant sur internet. Il n’y a absolument pas de bonbons à la méthamphétamine, ni de prétendu médecin de la Rabta qui aurait diffusé ce message. Le médecin (qui existe vraiment) nie d’ailleurs en bloc ces propos et affirme que son nom aurait été utilisé à son insu ».
Surtout que cette rumeur s’est répandue à vitesse grand V sur le web et plus précisément sur les réseaux sociaux, dont les pages fans ont en littéralement fait leurs choux gras. Un canular qui d’ailleurs, aurait été monté de toute pièce selon le portail en ligne HoaxKiller. Spécialisé dans les fausses rumeurs, le site web précise que cette fausse alerte n’est ni plus, ni moins qu’une « traduction d’un message américain en circulation depuis 2007 ». Les deux versions intégrales de ce message (en anglais et en français) sont disponibles sur le même site web. Vous pourrez notamment en apprendre plus sur le HOAX (définition, dangers, comment les identifier…).
Reste à savoir qu’elle pourrait être la motivation des instigateurs de ce message, plus particulièrement de celui ou ceux qui ont voulu le répandre en Tunisie. Semer la panique au sein de la population ? Perturber le secteur de l’éducation ? A moins de vouloir détruire la réputation d’un quelconque confiseur local… Quoi qu’il en soit, ce HOAX a déjà été relayé par plusieurs journaux en ligne à travers le monde. Et dernièrement, ce sont un portail marocain et un autre tunisien qui sont tombés dans le panneau. Preuve qu’avant de diffuser une quelconque information de ce genre, il serait préférable de vérifier un temps soit peu, sa véracité auprès des organismes officiels.
Samy Ben Naceur