Paroles révolutionnaires, révolte musicale, folie et sensibilité sont dans la playlist de cette semaine.
Bruce Springsteen, « Wrecking Ball »
Comment passer à côté de l’album du géant Bruce Springsteen ? Surtout en temps de crise ? Impossible. Rien que le titre évoque la destruction et la révolte qui se sent à chaque morceau. Les Wrecking Ball sont les énormes boules utiliser pour fracasser les immeubles dans un mouvement pendulaire. « Shackled and Drawn », enchaîné et noyé en français ; « This Depression », cette dépression, « Easy Money », argent facile ou encore « We Take Care of Our Own », « nous ne prenons soin que de nous-même »… Bruce Sprinsteen en a marre et il le dit avec des mots forts, un rock classique et sombre.
Ecoutez « We take of our own » :
Caravan Palace, « Panic »
Ils font swinguer la musique électro et ils sont de retour ! En 2008, le premier album des Caravan Palace leur avait valu un joli succès (plus de 150.000 albums de vendus). Pour ce deuxième opus, les Français reviennent avec leur formule : des airs jazzy qui font swinguer, explosés par de la musique électro. Un savant –et étonnant- mélange de musiques des années folles du XXème et du XXIème siècles qui fait se dandiner sur sa chaise et donner le tempo avec ses pieds.
Ecoutez « Rock it for me » :
NZCA/Lines, « Compass Point »
Michaël Lovett est un proche de Metronomy, et cela se sent. Mais l’électro imposée par NZCA/Lines est plus contemplative, moins pop. Au rythme des tamtams et autre piano, l’électro british et glacial nous transporte dans de grands espaces bleu, vert, des déserts où tout semble paisible. Des morceaux suaves, bourrés de cafards et d’objets sonores non identifiés qui peuvent parfois rendre l’écoute inaudible pour les oreilles les plus sensibles.
Ecoutez « Compass Point » :
Beth Jeans Houghton & The Hooves of Destiny, « Yours Truly, Cellophane Nose »
Beth Jeans Houghtona hérité de la légendaire folie douce des british. Et tout son album en est empreint. Des arrangements joyeux et plus sombres se mêlent et s’entremêlent sa voix cristalline, de la surf-music ou de la folk, dans un tourbillon libre etfrais. Jolie découverte.
Ecoutez « Liliputt » :
Arctic Monkeys, « R U Mine ? »
Cadeau ! Pas de nouvel, pas de nouveau single, mais juste un titre balancé sur Youtube. Un morceau déchiré. Un rock raclé où l’esprit tortueux d’Alex Turner, le chanteur à la voix si particulière, vous embarque dans une virée nocturne en noir et blanc. Prêt ?
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