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Jazz à Carthage By Tunisiana 2012 : Le bilan

Le 15 avril se terminait la septième édition du Jazz à Carthage by Tunisiana. L’heure de faire le bilan avec Mourad Matahri. Interview.

 

Le 15 avril se terminait la septième édition du Jazz à Carthage by Tunisiana. L’heure de faire le bilan avec Mourad Matahri. Interview.

 

Tekiano : Quel est votre bilan de cette septième édition ?

mourad-mathari-040412Mourad Matahri : Le défi a été relevé. Le public de Jazz à Carthage a retrouvé le chemin des concerts après une année sans édition. Ce n’était pas évident, il fallait remettre la machine en marche. Notre public habituel était là, mais aussi un nouveau. De nombreuses personnes qui ne connaissaient pas le festival sont venues et l’ont apprécié au vu des messages qui nous sont parvenus sur Facebook et Twitter. Les commentaires sont positifs. On ratisse un public plus large que celui de 2010.

Côté chiffre, j’attends encore les statistiques. Mais sur neuf concerts, six étaient complets (ndlr : la salle a une capacité de 1.400 personnes). Selon nos estimations, plus de 10.000 personnes ont assisté au festival, toutes activités confondues.

 

Tekiano : Quelles difficultés avez-vous rencontrées ?

Les difficultés récurrentes qui sont d’ordre administratif, la taxation, la lenteur des procédures provenant de la fameuse commission du Ministère de la Culture.

 

Tekiano : Vous avez déclaré dans un communiqué que « le Ministre de la Culture n’était présent à aucune représentation et n’a délégué aucune personne contrairement aux éditions précédentes ». Que cela signifie-t-il pour vous ?

Je ne sais pas ce que cela signifie. Je m’interroge. Peut-être qu’ils n’avaient pas le temps. Mais le ministère du Tourisme a délégué quelqu’un. Est-ce-que cela signifie quelque chose ? Je ne sais pas.

 

Tekiano : Comment s’annonce l’édition 2013 ?

Nous vivons au jour le jour la situation du pays. Nous voulons une édition 2013 mais cela dépend des partenaires. Il faut aider ce festival à évoluer et il ne le pourra pas avec si peu de soutien. Cette année nous l’avons organisé rapidement avec des moyens limités. L’an prochain, il faut remobiliser tout le monde, l’administration mais aussi les entreprises publiques et tous les partenaires pour faire grandir ce festival.

 

Tekiano : Quel a été votre concert coup de cœur ?

C’est difficile à dire puisque j’ai choisi les artistes. Earth, Wind & Fire certainement. Mais j’ai découvert Inna Modja qui est différente sur scène. Et Michael Burks qui a dépassé toutes mes espérances sur scène.

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