C’est officiel, la société Wazomedia qui gère Mayfootekchay, le site web spécialisé dans la rediffusion de contenu vidéo, vient de remporter devant le tribunal de première instance de Tunis, l’affaire l’opposant à Orange Tunisie concernant le nom attribué à une émission diffusée sur mobile intitulée «Chay May Foot ».
Petit rappel des faits : Un spot publicitaire à la radio, lancé en 2011 par Orange Tunisie, (concernant un service lié à l’actualité du football en temps réel, accessible directement depuis son smartphone), avait fini par créer la confusion chez les internautes tunisiens. En effet, ce dernier avait à plusieurs reprises, confondu ce service avec le nom que portait le site web Mayfootekchay et pour cause, ce slogan titrait «MayfootekChay avec Orange» alors qu’aucun partenariat ne subsistait entre les deux partis. Par la suite, l’opérateur avait décidé de rectifier le tir rebaptisant son offre Chay May foot.
Walid Nemili, responsable du portail de diffusion de vidéos, déclarait déjà dans un article précédent (Lire : Orange Tunisie et l’affaire Mayfootekchay) : «Dès l’annonce de l’offre à la radio, je n’ai cessé de recevoir des appels téléphoniques de la part de mes amis qui me félicitaient par rapport à cet accord ! Bien entendu, je leur ai immédiatement rétorqué qu’il s’agissait manifestement d’un amalgame… ».
Après l’annonce du verdict, nous l’avons recontacté afin de recueillir une déclaration à propos de ce jugement : «Je n’ai pas eu d’autre choix que de porter cette affaire devant les tribunaux. Surtout après que les responsables d’Orange aient refusé de répondre à une lettre en bonne et due forme que je leur avais envoyé… au moins pour arriver à un arrangement à l’amiable», précise Walid qui souligne au passage, qu’il fait totalement confiance à la justice tunisienne. « Je savais que l’issue de procès serait en ma faveur, puisque d’un point de vue juridique, j’avais déjà pris des précautions en inscrivant MayFootekchay au registre de l’INORPI. Malgré tout, mes portes resteront toujours ouvertes pour une éventuelle réconciliation avec l’opérateur. » Conclut tout de même le responsable.
S.B.N