Samsung Electronics vient d’accorder à El Athir, première industrie électronique en Tunisie, la possibilité de produire localement, outre la carte mère, les cartes d’alimentations malgré sa complexité.
Samsung Electronics vient d’accorder à El Athir, première industrie électronique en Tunisie, la possibilité de produire localement, outre la carte mère, les cartes d’alimentations malgré sa complexité.
En partenariat avec les ingénieurs Samsung, la Tunisie se trouve le 2ème pays à produire localement cette composante fort importante, dans le processus de production des téléviseurs LED, LCD et PLASMA.
Cette décision insufflera une double dose d’oxygène au marché tunisien et spécialement dans les circonstances actuelles : d’une part, la promotion de l’emploi des jeunes diplômés et d’autre part la baisse des prix de vente publics.
De quoi parlons-nous ?
La production localement de la carte d’alimentation rajoute à la chaine de montage d’El ATHIR SKD (Semi Knocked Down, qui n’est autre que l’importation de composantes à un stade semi final et procéder à leur montage localement), une deuxième chaîne de montage et on passe au format CKD (Completed Knocked Down : qui signifie la production des composantes localement).
En l’espace de 6 mois, El Athir a réussi cette année le pari de mettre en place ce nouveau système de production qui ne devrait pas tarder à dévoiler ses excellentes performances.
Si le système SKD est présent dans d’autre pays comme l’Algérie, la fabrication de sa carte d’alimentation pour le compte de Samsung revient en exclusivité à la Tunisie et à l’Argentine.
Résultat certes d’efforts sans cesse renouvelés d’El Athir et de Samsung HQ, le pays est maintenant le principal noyau de fabrication qui desservirait prochainement toute l’Afrique en cartes d’alimentation et en cartes mère.
Cet investissement a couté dans les 3.5 Millions de dinars Tunisiens.
Première bouffée d’oxygène : la nouvelle chaine CKD, une réponse au chômage
En augmentant la production, le développement de la chaîne va permettre à Al Athir de contribuer à l’employabilité des tunisiens.
En effet, cette nouvelle chaîne permettra le recrutement de techniciens supérieurs, de techniciens et d’opérateurs.
Dans le secteur de la production des câbles d’alimentations, afin d’atteindre une performance encore plus élevée, la société a également embauché des opérateurs en lignes et des techniciens qualifiés. Ce qui représente un taux de 200% de la capacité habituelle d’El Athir.
Cette initiative salutaire devrait servir d’exemple aux autres entreprises tunisiennes et servir de levier pour la sortie de la crise actuelle.
Deuxième bouffée d’oxygène : répercussions sur les prix publics
Le prix d’un téléviseur exposé dans un magasin est la résultante d’un coût d’achat d’usine, d’un coût de transport, de taxes douanières et d’une marge du distributeur (montage + distributeur).
En passant du SKD au CKD, les taxes douanières baissent d’une manière considérable et ce grâce à l’importation de composantes et non de produits semi finis. Le taux d’intégration du produit est donc forcément largement inférieur et le prix final est forcément revu à la baisse.
Cette grande nouvelle, qui n’est pas des moindres pour le marché tunisien, démocratisera ainsi l’accès aux nouvelles technologies. Telle fut la raison principale de l’implantation du CKD en Tunisie.
Ce qui est à noter, c’est que la production se fera sous le contrôle des ingénieurs de Samsung Electronics venus s’implanter en Tunisie pour justement assurer un niveau de qualité irréprochable. En tant que leader mondial, le géant coréen, Samsung Electronics ne badine pas avec la qualité de ses produits et la satisfaction de ses clients.
Source : Communiqué