«IPO FAIL» c’est ainsi qu’on qualifie l’entrée en bourse surmédiatisée du Facebook. Une semaine après la mise de 421 millions de titres sur le marché, valorisant la firme à 104 milliards de dollars soit plus de 100 fois ses résultats 2011, l’action Facebook ne décolle pas.
«IPO FAIL» c’est ainsi qu’on qualifie l’entrée en bourse surmédiatisée du Facebook. Une semaine après la mise de 421 millions de titres sur le marché, valorisant la firme à 104 milliards de dollars soit plus de 100 fois ses résultats 2011, l’action Facebook ne décolle pas.
Certains analystes financiers expliquent la cotation ratée par une surévaluation de l’entreprise. Le Wall Street Journal estime que le niveau raisonnable a été largement dépassé. Zuckerberg aurait quadruplé la valeur de son action. Une surévaluation qui coûte chère à Facebook, puisque un groupe d’investisseurs a décidé de porter plainte contre son fondateur et les administrateurs du groupe pour «contenu d’importants éléments erronés, et omis d’en mentionner d’autres» rapporte le journal Le Monde.
Le directeur financier de Facebook, David Ebersman est lui, accusé par le Wall Street Journal de ne pas avoir consulté sa banque dans ce processus en décidant d’émettre 25% des actions en plus. Les premiers pas de Facebook au Nasdaq ne sont pas rassurants, et certains ont même peur d’un impact sur la Sillicon Valley.
Le réseau social qui comptera bientôt un milliard d’utilisateurs tire 85% de ses bénéfices de la publicité. Son chiffre d’affaires au dernier trimestre a dépassé le cap du milliard de dollars trimestriel soit une progression de 45%.
S.S
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