Les antivirus gratuits ont fait pas mal de chemin depuis les versions ballouchi proposées en 2009. Surtout que la plupart des spécialistes (OnSoftware, Clubic, Comment ca marche…) s’accordent à dire, après plusieurs batteries de tests effectués chaque année, que ces antivirus offrent actuellement un degré de protection très satisfaisant par rapport à des logiciels similaires payants.
Les antivirus gratuits ont fait pas mal de chemin depuis les versions ballouchi proposées en 2009. Surtout que la plupart des spécialistes (OnSoftware, Clubic, Comment ca marche…) s’accordent à dire, après plusieurs batteries de tests effectués chaque année, que ces antivirus offrent actuellement un degré de protection très satisfaisant par rapport à des logiciels similaires payants.
Voilà de quoi rassurer les internautes encore indécis et qui préfèrent encore passer à la caisse pour s’offrir des versions payantes mais pas forcément plus efficaces. Voici une petite sélection des meilleurs antivirus gratuits de 2012, avec leurs principaux avantages et inconvénients.
On ne change pas une équipe qui gagne. En effet, ce proverbe pourrait aussi bien s’appliquer au trio de tête :Avira, Avast et AVG auquel vient de s’ajouter Microsoft Security Essentials (MSE) de l’entreprise éponyme. Bien que différents sur bien des caractéristiques (rapidité d’analyse, détection de bases de données, interface…), ces quatre logiciels représentent la meilleure alternative aux antivirus payants. Ces dernières versions, encore plus améliorées, protégeront efficacement votre ordinateur contre les menaces qui vous guettent sur le net comme les chevaux de Troie, virus, rootkit (technique furtive ayant pour but d’obtenir les mots de passe des sessions) etc.
Selon OnSoftware et Clubic, il s’agirait d’Avast qui offrirait à l’unanimité, la protection la plus complète. Il faut dire que ce logiciel à tout pour plaire : interface ergonomique, analyse silencieuse, mise à jour automatique de la base de la base de signature des virus et surtout, un niveau de détection excellent. Seul reproche : il est un peu trop gourmand en ressources systèmes et détecterait des faux positifs (cracks de jeux vidéo…).
En second, on retrouve Avira Free Edition. Son point fort ? Il détient sans doute le meilleur taux de détection des menaces, plus précisément concernant les rootkit et les logiciels espions. De plus, il n’utilise pas trop de ressources système et s’avère donc ultraléger lors d’un scan. Comme points négatifs, Avira souffre d’une absence d’analyse des mails, d’une interface toujours aussi austère et d’un paramétrage pas toujours évident pour les néophytes. Sans oublier l’éternelle fenêtre de publicité qui s’ouvre lors de chaque mise à jour (et qui a tendance à agacer plus d’un utilisateur).
On retrouve ensuite Microsoft Security Essentials (MSE) qui est sans doute le plus simple à utiliser grâce à son interface extrêmement intuitive. Très discret, le logiciel reçoit pas moins de trois mises à jours par jour et propose trois types de scan. Son niveau de détection est correct, sans pour autant être à la hauteur des deux premiers. Son point faible ? il n’intègre pas de paramétrage avancé et ne scanne pas les mails. Autre remarque : les utilisateurs de versions «non originales» du système d’exploitation Windows devraient s’abstenir d’utiliser MSE car ce dernier est susceptible de les identifier et de réactiver Windows Genuine Advantage.
Bien qu’il ne comporte pas de réelle nouveauté par rapport à la précédente version, AVG Free Edition 2012, représente une protection assez complète et efficace (scanner complet dont celui des mails, protection en temps réel…). Son point fort ? Il offre la possibilité d’analyser les url de certains sites web suspects (analyse des résultats des moteurs de recherche). Malgré son interface assez compliquée, le paramétrage s’avère assez précis. Comme point faible, on peut citer une présence un peu trop envahissante de publicité et une consommation en ressource un peu trop élevée.
Pour conclure, il n’existe aucun anti-virus parfait qu’il soit gratuit ou payant. Seule une vigilance accrue de la part de l’utilisateur pourrait garantir la meilleure des protections
