Suite aux actes de violence survenus ces deux derniers jours dans le pays «ciblant des sièges de souveraineté, des biens publics et privés, des locaux de partis et de l’UGTT, ainsi que des agents de sécurité et des citoyens», les présidences de la République, de l’Assemblée nationale constituante
Suite aux actes de violence survenus ces deux derniers jours dans le pays «ciblant des sièges de souveraineté, des biens publics et privés, des locaux de partis et de l’UGTT, ainsi que des agents de sécurité et des citoyens», les présidences de la République, de l’Assemblée nationale constituante et du gouvernement appellent «les forces attachées à l’unité nationale et qui rejettent l’anarchie et la violence, parmi les partis, les organisations et les syndicats, à resserrer les rangs et à ouvrir les canaux de dialogue afin de faire face aux dangers dans l’intérêt du pays”.
Dans une déclaration émanant, mercredi, du porte-parole officiel de la présidence de la République, les trois présidences insistent sur la nécessité «de déjouer les plans des provocateurs et des extrémistes et de vaincre définitivement les spectres de l’ancien régime par la voie de l’unité et de la solidarité». Les trois présidences dénoncent «l’atteinte au sacré», considérant qu’elle «ne procède pas de la liberté d’opinion et d’expression et qu’elle vise à provoquer et à semer la discorde ainsi qu’à profiter d’une situation sensible pour nourrir les tensions ». «Ces provocations qui portent préjudice à l’unité nationale, soulignent les trois présidences, sont commises par des parties qualifiées de “groupes extrémistes” qui menacent désormais les libertés, s’arrogent le droit de se substituer aux institutions de l’Etat et tentent de mettre sous leur coupe les lieux de culte ». «Les violences commises par ces groupes, qu’elles soient physiques ou par la terreur, exigent de s’y opposer par tous les moyens légaux », avertit la déclaration, indiquant que «ces groupes extrémistes sont infiltrés par des criminels financés par des personnes qui redoutent la reddition des comptes et l’application de la loi».
Les trois présidences accusent «les spectres du régime déchu» de tenter de «perturber le pouvoir, de semer la terreur parmi les citoyens et de mettre en échec le processus de transition», Les trois présidences ont rendu hommage aux appareils militaire et sécuritaire «qui font face aux troubles et aux violences, quelles qu’en soit l’origine, dans le respect de la loi et des valeurs républicaines».
Rappelons qu’un couvre feu a été annoncé à partir de mardi 12 juin, du pays de 21h à 5h du matin, dans les gouvernorats de Tunis, l’Ariana, Ben Arous, la Manouba, Sousse, Monastir, Jendouba et dans la délégation de Ben Guerdane (Médenine)
Source : TAP/ Tekiano
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