La Tunisie a été choisie par Human Rights First, ONG active dans la défense des droits de l’Homme, pour le démarrage d’une campagne de prévention contre la torture utilisée par les forces de sécurité.
La Tunisie a été choisie par Human Rights First, ONG active dans la défense des droits de l’Homme, pour le démarrage d’une campagne de prévention contre la torture utilisée par les forces de sécurité. Lors d’une conférence de presse tenue, jeudi à Tunis, à l’occasion de l’organisation, demain, vendredi, d’un colloque international sur le thème «préserver la sécurité publique sans recours à la torture», le colonel Mohamed Ahmed coordinateur général de la campagne, a fait valoir que le choix de la Tunisie pour déclencher cette compagne unique, en son genre, n’est pas fortuit. Puisque, d’abord, le pays présente le point de départ du printemps arabe qui a charrié les libertés dans le monde arabe. Ensuite, cette campagne coïncide avec la réforme du système de sécurité, tout en édifiant la société démocratique en Tunisie. Deux raisons qui encouragent Human Rights First à installer, prochainement, un premier bureau représentatif en Tunisie, après 35 ans d’exercice aux Etats-Unis.
«Cette campagne qui touchera l’Afrique du Nord et l’Afrique de l’ouest, contribuera à ne plus considérer la torture comme seul moyen de maintien de la sécurité», souligne M. Neil Hicks, conseiller politique international.
De son côté le général Lamine Cissé, du Sénégal, ex- coordinateur à l’ONU, a affirmé que « la sécurité d’un pays ne peut être assurée à travers la torture des personnes et que les droits de l’homme restent fondamentalement au-dessus de l’Etat ».
Source : TAP
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