«Fatma 75», film de Selma Baccar sorti en 1976, sera projeté vendredi 03 août, à partir de 22h à la maison de la culture Ibn Khaldoun dans le cadre de «la Nuit du 16mm». Dire que les soucis des années 70 sont toujours d’actualité en 2012. Combat d’hier, combat d’aujourd’hui ?
«Fatma 75», film de Selma Baccar sorti en 1976, sera projeté vendredi 03 août, à partir de 22h à la maison de la culture Ibn Khaldoun dans le cadre de «la Nuit du 16mm». Dire que les soucis des années 70 sont toujours d’actualité en 2012. Combat d’hier, combat d’aujourd’hui ?
Trois générations de femmes et trois manières de prise de conscience sont relatées dans ce documentaire-fiction. D’abord, la période 1930-1938, qui trouve son aboutissement dans la création de l’Union des Femmes Tunisiennes. Ensuite, la période 1938-1952, marquée par le rapport établi entre la lutte des femmes et la combat nationale pour l’indépendance. Et enfin, la période post-indépendance avec les acquis de la femme tunisienne dont le plus important est le Code du Statut Personnel, en vigueur depuis le 1er janvier 1975.
Sorti en 1976, récompensé par Ducat d’Or au Festival de Mannheim en 1979, le film a réuni une pléiade d’actrices devenues des figures incontournables du cinéma tunisien à l’instar de Jalila Baccar et Mouna Nourreddine.
Aujourd’hui élue sur la liste du Pôle Démocratique Moderniste (PDM) de la circonscription de Ben Arous, Selma Baccar siège à la Commission des Droits et des Libertés. Et elle ne cesse de rappeler que la femme tunisienne a été de tous les combats, depuis la lutte pour l’indépendance jusqu’à la révolution.
La projection de «Fatma 75» s’inscrit dans le cadre de «la Nuit du 16mm». Il s’agit d’un évènement organisé par le Ciné club de Tunis en collaboration avec la Fédération Tunisienne des Ciné-Clubs (FTCC). D’autres films sont au programme : «Sous la pluie de l’automne» d’Ahmed Khechine (1969), «Les ambassadeurs» de Nacer Ketari (1975), «L’aube» d’Omar Khelifi (1966). Certains courts métrages seront également projetés dont «Garbagi» et «Zerda».
S.B.H