Le fondateur de Megaupload.com, bête noire des Etats-Unis, qui veulent le juger pour violation de droits d’auteur, a laissé entendre, dans un message sur Twitter, le retour du site dans une version «indestructible» et la création d’une boutique de musique en ligne.
Le fondateur de Megaupload.com, bête noire des Etats-Unis, qui veulent le juger pour violation de droits d’auteur, a laissé entendre, dans un message sur Twitter, le retour du site dans une version «indestructible» et la création d’une boutique de musique en ligne.
«Je sais ce que vous attendez tous. Il arrive. Cette année. Juré. Plus gros. Plus performant. Plus rapide. 100% sécurisé et indestructible», a annoncé Kim Schmitz sur Twitter sans nommer Megaupload, fermé en janvier 2012. Dans un précédent tweet, posté en juillet, il avait écrit: «Mega reviendra et il sera INDESTRUCTIBLE!». Kim Schmitz, alias «Kim Dotcom», a également annoncé le lancement avant la fin de l’année de Megabox. «Oui… Megabox arrive cette année», a-t-il twitté.
Ce site s’apparenterait aux boutiques de musiques en ligne comme iTunes mais Schmitz promet aux artistes qu’ils toucheront 90% des droits, en contournant les maisons de disque. L’homme d’affaires allemand n’a pas précisé comment il comptait financer un hypothétique retour de Megaupload ou le lancement de sa plateforme musicale, la justice neo-zélandaise ayant gelé la plupart de ses avoirs et saisi ses comptes bancaires.
Kim Schmitz, 38 ans, avait été arrêté en janvier dans sa somptueuse propriété d’Auckland (nord) à la demande du FBI américain. Placé en détention, il a été libéré sous caution un mois plus tard. La justice néo-zélandaise a convoqué une audience au 25 mars 2013 pour l’examen de la demande d’extradition formulée par Washington.
Créé en 2005 et installé à Hong Kong, le site Megaupload affirmait rassembler chaque jour 50 millions d’utilisateurs et représenter 4% du web. Les Etats-Unis accusent ses responsables d’avoir frauduleusement amassé 175 millions de dollars US (140 millions d’euros) en proposant des copies piratées de films de cinéma, de programmes télévisés et d’autres contenus.
Source : AFP