«Free Sami Fehri» est une campagne lancée sur Facebook suite au mandat d’arrêt a été émis à l’encontre de Sami Fehri, producteur et patron d’Attounissia Tv. Une vingtaine de pages soutenant le directeur de la chaîne ont vu le jour depuis samedi 25 août. …
«Free Sami Fehri» est une campagne lancée sur Facebook suite au mandat d’arrêt a été émis à l’encontre de Sami Fehri, producteur et patron d’Attounissia Tv. Une vingtaine de pages soutenant le directeur de la chaîne ont vu le jour depuis samedi 25 août.
Sur les ondes d’Express Fm, il révèle, samedi dernier, que Lotfi Zitoun, le conseiller politique du Premier Ministre lui a demandé de retirer l’émission : «On m’a demandé de retirer l’émission, je l’ai fait. Ensuite, quand les médias étrangers ont repris l’information, on m’a demandé de dire que c’est moi qui l’ai interrompu et que j’en suis content. J’ai refusé». Des faits que Lotfi Zitoun a niés tout en confirmant sur la même radio que «Sami Fehri est un criminel qui a profité du système pour faire fortune». Pour lui, son arrestation n’est que le début d’un cycle pour «nettoyer les médias».
La manière dont a été faite cette arrestation a toutefois suscité la polémique et a été jugé selon certains comme une volonté de museler les médias. Dans un communiqué publié par Reporters sans Frontières, l’organisation déclare que «L’empressement de la chambre criminelle à rendre son jugement dans un procès commencé il y a un an et demi, tout comme l’évident vice de forme sont pour le moins surprenants et nous conduisent à nous interroger sur les motivations du tribunal et des juges». L’ONG demande un procès équitable pour le concerné sans interférence du pouvoir.
S.B.H
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