«Quelques pages ont appelé à se rassembler le 31 août à la Kasbah, et ceci a coïncidé avec un appel à manifester de l’un des ministres, il est important pour «#Ekbes» de clarifier sa position» avancent les instigateurs de la campagne «#Ekbes», hier, sur leur page Facebook.
«Quelques pages ont appelé à se rassembler le 31 août à la Kasbah, et ceci a coïncidé avec un appel à manifester de l’un des ministres, il est important pour «#Ekbes» de clarifier sa position» avancent les instigateurs de la campagne «#Ekbes», hier, sur leur page Facebook.
«#Ekbes» revendique, dans cette même note, son indépendance et avoue ne pas «se soumettre à l’appel du gouvernement». Le hic ? Cette campagne émane des rangs mêmes des partisans de la Troïka. Lancée à la mi-août par des pages connues par leur sympathies nahdhaouies, le collectif affirmait vouloir «activer les réformes, le jugement des corrompus et les ennemis de la révolution». Rapidement tournée en dérision par plusieurs internautes qui y voyait une manipulation du gouvernement, la campagne n’a pas eu le succès escompté sur le web. Les actions sur le terrain ne sont pas nombreuses. Un rassemblement au Kram en vue d’une grande marche jusqu’au Palais Présidentiel de Carthage afin de faire part de la revendication d’exclure les anciens membres du RCD de la vie politique est presque la seule à noter. Elle n’a toutefois pas été fructueuse puisque les forces de sécurité ont empêché cette marche.
La manifestation de soutien au gouvernement prévue ce 31 août, prônée par l’un de ses membres, Lotfi Zitoun, n’a jusqu’à mardi 28 août pas eu l’autorisation. Ali Laârayedh, ministre de l’Intérieur, a avoué sur Express FM ne pas être au courant de l’appel à manifester lancé par Zitoun. «Jusque là je ne suis pas au courant, mais la loi est claire et la même pour tout le monde. Il faut nous informer de la tenue de la manifestation et de son itinéraire avant 72 heures». a-t-il commenté. Mercredi matin, soit 48 heures avant, Khaled Tarrouch, chargé de la communication au ministère de l’Intérieur, a déclaré à Kapitalis qu’aucune partie n’a demandé l’autorisation de manifester, «S’il va y avoir une manifestation ou le moindre mouvement, on appliquera la loi».
S.B.H
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