Le Président de la République provisoire Mohamed Moncef Marzouki a présenté, jeudi, “les excuses de l’Etat” tunisien à la jeune femme violée, début septembre, par deux policiers, selon un communiqué de la présidence de la République. Recevant au palais de Carthage la jeune femme et son fiancé, qui était en sa compagnie au moment des faits, le président Marzouki a évoqué “un grave préjudice qui a affligé tous les Tunisiens et toutes les Tunisiennes.” La présidence de la République a annoncé, jeudi, qu’elle “suivra de près l’affaire de la femme violée par deux policiers, pour qu’aucun intérêt politique ne l’emporte sur la primauté de la loi et pour rétablir la confiance des Tunisiens en la justice et la police”, selon le même communiqué. “Il n’y a plus de tolérance en Tunisie ni pour les violeurs, ni pour ceux qui les couvrent ou qui oeuvrent à inverser les faits”, ajoute le même communiqué. Le président de la République provisoire a salué dans le même contexte les agents de l’ordre qu’il a qualifiés de “justes” pour avoir refusé de couvrir leurs collègues impliqués dans cet acte, estimant que cela démontre que “le dérèglement n’est pas dans l’institution sécuritaire, mais plutôt dans la mentalité de certains de ses membres.” La rencontre s’est déroulée en présence de la militante de droits de l’Homme, Sihem Ben Sedrine.
TAP
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