«Tunisie : Qui protège les camps djihadistes?» c’est le titre d’un article publié par l’hebdomadaire français « Marianne » le 23 octobre dernier, révélant l’existence d’ «au moins deux camps djihadistes» dans le pays.
«Tunisie : Qui protège les camps djihadistes?» c’est le titre d’un article publié par l’hebdomadaire français « Marianne » le 23 octobre dernier, révélant l’existence d’ «au moins deux camps djihadistes» dans le pays. Une semaine plus tard, le ministère de l’Intérieur réagit et dément l’existence de ces camps d’entraînement djihadistes.
Il a fallu attendre une semaine, pour que le ministère de l’Intérieur démente « l’existence de ces deux camps djihadistes en Tunisie». L’auteur de l’article, qui n’apporte pas la preuve de ce qu’il avance, à part le témoignage d’ «un diplomate européen» anonyme, persiste : «C’est ce que j’ai écris. Je ne l’aurais pas fait sinon», nous déclare-t-il.
Le démenti des autorités tunisiennes, intervient au lendemain de la diffusion d’une enquête par chaîne Canal +, intitulée « Islam radical, les djihadistes en embuscade ». Le reportage diffusé dans le cadre de l’émission « Spécial investigation », montre la montée des salafistes dans les pays du «printemps arabe». Il n’évoque pas de camps djihadites en Tunisie comme le confirmait Marianne, mais explique que certains salafistes djihadistes s’entraînent au Zamaqtel dans les salles de sport.
S.B.H