Le premier congrès des jeunes d’Al Joumhouris’est tenu tout au long du week-end (02-03 et 04 novembre) au Colisée à Tunis. Sous le slogan «No Pasaran», les 250 jeunes congressistes ont débattu des problèmes de la Tunisie post-révolution, et élu un nouveau secrétaire national, Ghassen Reguigui.
« 250 congressistes élus des 24 gouvernorats de la Tunisie, mais aussi des tunisiens à l’étranger sont présents pendant les 3 journées du congrès» précise Zeineb Turki, jeune membre du bureau politique d’Al Joumhouri.
La journée d’ouverture a vu la présence des cadres et membres du bureau politique du parti Al Joumhouri, à l’instar d’Issam Chebbi, Yassine Brahim, Iyed Dahmani, Said Aidi et Maya Jribi, venus soutenir les jeunes militants du parti. «L’idée de ce congrès des jeunes est d’assurer leur participation dans la vie politique. Nos jeunes ont fait preuve de persévérance et ils ont besoin qu’ils soient représentés au sein du parti», nous déclare Maya Jribi, secrétaire générale d’Al Joumhouri, qui trouve cette initiative «prometteuse». «La Tunisie a besoin d’une entente nationale pour aboutir à la sérénité et la sécurité à travers des élections libres et transparentes et à cet effet le rôle des jeunes se est très important.» assure-t-elle dans son discours.
Avec une salle pleine à craquer, le congrès des jeunes d’Al Joumhouri a été marqué par la présence de l’Union Générale des étudiants tunisiens (UGET), l’Union générale des travailleurs tunisiens (UGTT), l’Union des diplômés chômeurs (UDC) des organisations égyptiennes et palestiniennes, mais aussi des jeunes militants de Nida Tounes et Al Massar. «Nous avons invités tous les partis politiques pour assister à ce congrès sans exception». Nous précise Zeineb Turki. Il semblerait pourtant, que les militants de la Troïka n’aient pas répondu présents.
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Chaima Bsibes
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