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Conférence internationale sur le travail productif : De jeunes entrepreneurs partagent leurs expériences en Tunisie

En marge de la conférence internationale sur le travail productif pour les jeunes en Tunisie et la région MENA organisée par l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI), l’Union Européenne (UE), et en partenariat avec l’Agence Nationale de Promotion de l’Industrie et de l’Innovation (API) …

 

En marge de la conférence internationale sur le travail productif pour les jeunes en Tunisie et la région MENA organisée par l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI), l’Union Européenne (UE), et en partenariat avec l’Agence Nationale de Promotion de l’Industrie et de l’Innovation (API), une rencontre intitulée «Témoignage des jeunes entrepreneurs ayant réussit leurs projet. » a été organisée jeudi 29 novembre.

Marouen Ben Othman, jeune promoteur tunisien de 29 ans, ingénieur en mécanique, est l’un des huit jeunes entrepreneurs venant des différents pays arabes qui participent à cette rencontre. Fondateur de la Société Générale des Produits en Plastique SGPP assurant le recyclage des produits en plastiques, il nous raconte le succès de son projet lancé en décembre 2011 : «Ma clé de réussite était tout simplement de croire à mon projet. J’ai rencontré plusieurs lenteurs dans les procédures financières mais malgré cela, j’ai persisté et actuellement j’exporte mon produit à l’étranger et vers plusieurs pays africains. Je tiens à conseiller les jeunes promoteurs de s’orienter vers des organismes spécialisés pour avoir des conseils».

Venue d’Arabie Saoudite, Noura Chaâbane est une jeune entrepreneure passée de l’enseignement vers le monde du Business. Elle nous en parle : «J’étais enseignante dans une école mais je me suis rendue compte que l’enseignement ne me convenait pas». Confiante, elle a décidé de changer de carrière. «Ce qui manque vraiment aux femmes en Arabie Saoudite, ce sont les opportunités. Mais moi je les eues. J’ai formé beaucoup de personnes dans les pays de Golf. La confiance en soi et la présence médiatique jouent un rôle important dans la réussite du jeune entrepreneur». Pour Fadia Mouhamad, du Soudan, c’est un peu le chemin inverse, désirant changer le système éducatif de son pays et par amour pour les enfants, elle a quitté son travail à la banque pour fonder sa propre école en intégrant les élèves ayant des besoins spéciaux au sein de son école. Elle affirme qu’« il y’ a que l’enseignement qui génère la réussite.»

Houda Jannati est la première femme travaillant dans le domaine du transport maritime des marchandises(Fret) au Bahrein. Elle s’est imposée grâce à son ambition et sa persistance. «J’ai dépassé toutes les contraintes et les obstacles qui limitaient les domaines de travail des femmes et j’ai pu surmonter ma crainte pour faire face aux hommes. J’ai été une femme au foyer n’ayant pas de formation en Business mais grâce aux conseils de l’ONUDI j’ai réussi. » et ajoute fièrement «Je suis devenue la première femme qui a fondé 4 entreprises jusqu’à maintenant. »

«L’innovation et la création constituent les éléments fondamentaux pour aboutir au succès d’un projet», selon Younes Naoumi, jeune marocain de 32 ans. Il a fondé l’institut «El Mostakbel pour la citoyenneté et la démocratie». Un institut propose des formations destinées aux jeunes à propos la démocratie, la participation politique et des simulations des élections à travers des ateliers et des Workshop».

En rencontrant tous ces jeunes entrepreneurs, le mot d’ordre qui revient est « la confiance ». Hashim Hussein, représentant de l’ONUDI au Bahreïn déclare que «la confiance en soi est primordiale. Plusieurs jeunes de différents pays arabes ont rejoint notre programme qui identifie puis accompagne les jeunes entrepreneurs jusqu’à la mise en place de l’entreprise.» Une réflexion stratégique est également importante avant de se lancer. Maha Mahjoub, jeune entrepreneure égyptienne, spécialisée dans la formation et le consulting dans les ressources humaines, précisé que «pour conquérir le domaine des affaires, il est nécessaire d’adapter une réflexion stratégique et de créer ses propres contacts, ce qui pourrait faciliter toutes les démarches et permettra l’échange des savoirs. »

A travers cette rencontre, l’ONUDI a voulu faire partager les expériences des jeunes entrepreneurs, représentant des modèles de réussite d’entrepreunariat dans leurs pays respectifs, malgré les différences du niveau de développement économique l’environnement social.

Chaima Bsibes

 

 

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