Le marathon des Lettres est un événement annuel organisé par Amnesty International. Cette année, il s’est tenu, du 6 au 17 décembre dans plusieurs régions en Tunisie, sous le thème «Ecrire pour les droits : vous pouvez changer les choses». Vendredi 28 décembre, les lettres des différentes régions du pays ont été collectées. …
Le marathon des Lettres est un événement annuel organisé par Amnesty International. Cette année, il s’est tenu, du 6 au 17 décembre dans plusieurs régions en Tunisie, sous le thème «Ecrire pour les droits : vous pouvez changer les choses». Vendredi 28 décembre, les lettres des différentes régions du pays ont été collectées.
«Cet événement a débuté le 6 décembre 2012 à l’avenue Habib Bourguiba et dans plusieurs autres régions de la Tunisie. Ce marathon est organisé chaque année par Amnesty International en se focalisant sur les questions d’atteintes aux droits de l’Homme à travers le monde. Des cas connus à l’échelle internationale et surtout urgents ont été choisi cette année pour passer des messages. Il s’agit des lettres adressées à des gouvernements responsables de dépassement, des tortures, des menaces, des intimidations, ou des détentions arbitraires. L’objectif étant d’exercer une pression sur ces gouvernements tout en manifestant la solidarité envers les victimes» Nous explique Nesrine Mbarka, représentante de la section tunisienne d’Amnesty international Tunisie.
Et à propos l’efficacité de cette action, Nesrine Mbarka pense que «cette action d’Amnesty International est une forme d’intervention rapide et efficace. Grâce à ces lettres plusieurs prisonniers et prisonnières ont été libérés, ou des condamnations à mort ont été remplacées par des peines de prison.»
« Cette année Amnesty n’a pas choisi d’adresser des messages à la République Tunisienne à travers ce Marathon, raconte Nesrine, Toutefois nous avons observé que les Tunisiens commencent à participer à ce genre d’action universelle, mais cette participation restent toujours moyenne par rapport à la participation à l’Europe.» affirme-t-elle.
Chaima Bsibes
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