Les travaux du colloque international, autour du thème « la réforme du système sécuritaire post-révolution : Etat actuel et défis » organisé par l’association Reform, ont démarré ce matin à Tunis et se poursuivent jusqu’à samedi 26 janvier.
Les travaux du colloque international, autour du thème « la réforme du système sécuritaire post-révolution : Etat actuel et défis » organisé par l’association Reform, ont démarré ce matin à Tunis et se poursuivent jusqu’à samedi 26 janvier.
«Nous œuvrons pour améliorer la situation des agents de police et leurs formations. Nous ne pouvons pas nier qu’il y a des cas de torture mais il ne s’agit pas d’une politique adoptée par le gouvernement, il s’agit de quelques exceptions et nous prenons les mesures nécessaires » indique M. Mechichi. «Le budget nécessaire pour la réforme est énorme et nous essayons d’y procéder selon notre budget et nous accordons une assistance aux familles des martyrs et aux blessés de la révolution. Nous prenons en considération toutes les critiques qui nous ont été adressées lors des événements du 9 avril. » ajoute-t-il. Nadia Chaâbane, élue à l’assemblée nationale et membre dde la commission d’enquête autour des événements du 9 Avril, le contredit : «les enquêtes n’ont pas eu lieu et notre commission n’a pas les autorisations nécessaires pour le faire» affirme-t-elle.
Pour Adessatar Moussa «la participation de la société civile dans la réforme du système sécuritaire en Tunisie se limite aux séminaires » et d’ajouter «Nous avons demandé la visite des lieux de détention mais jusqu’à présent cela ne nous a pas été accordé. »
Lazahar Akremi , a pour sa part a déclaré que «l’agent de police fait face à des défis qui sont plus difficiles qu’avant » .
Rappelons que ce colloque est organisé par l’association «Reform » en collaboration avec «L’initiative de la réforme arabe», «Le forum tunisien des droits économiques et sociaux», «L’organisation tunisienne des droits de l’homme» et «Le conseil national des libertés de Tunis».
«Reform» vise à regagner la confiance du citoyen tunisien, à améliorer les rapports «citoyen-agent de police» et à réaliser «un vrai projet de réforme du ministère de l’Intérieur, de ses fonctionnaires et de leurs méthodes de travail à travers des campagnes de sensibilisation et d’éducation pour la prise de conscience du policier et du citoyen des lacunes auxquelles il faut remédier, la réconciliation et le partenariat avec le ministère de l’intérieur dans le processus de réforme afin de garantir une collaboration et une coopération optimale de ses fonctionnaires».
Chaima Bsibes
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