La Tunisie est secouée, ce matin, par l’assassinat de l’homme politique Chokri Belaid, avocat et ancien membre de la Commission suprême pour la réalisation des objectifs de la révolution et la réforme politique et la transition démocratique …
La Tunisie est secouée, ce matin, par l’assassinat de l’homme politique Chokri Belaid, avocat et ancien membre de la Commission suprême pour la réalisation des objectifs de la révolution et la réforme politique et la transition démocratique et le secrétaire général du Mouvement des patriotes démocrates (MPD, Al Watad).
Cette figure de l’opposition tunisienne de gauche a donc été mortellement atteint par des tirs d’arme à feu, ce mercredi 6 février, vers 8h15 minutes, devant son domicile, à El MenzahVI par des inconnus. Sa mort a été annoncée par les médecins à la Clinique à El Nasr.
Selon les informations qui circulent, c’est une personne portant une Kachabia qui aurait tiré sur Chokri Belaid.
Le défunt avait, à plusieurs reprises, critiqué le gouvernement actuel et avait dénoncé la violence politique qui risque de perturber la transition démocratique et menace la sécurité de la Tunisie. Il avait été la cible de plusieurs attaques personnelles.
Lors de sa dernière intervention, mardi 5 février, dans l’émission “Ness Nessma” sur la chaîne de télévision Nessma, Ckokri Belaid a évoqué le phénomène de l’assassinat politique en Tunisie en accusant le mouvement Ennahdha d’ouvrir la voie de l’assassinat politique.
Plusieurs réactions des hommes politiques tunisiens dénoncent cet assassinat. C’est le cas notamment du ministre des Droits de l’Homme et de la Justice transitionnelle, Samir Dilou, qui a dénoncé sur les ondes de Shems FM le meurtre de Chokri Belaïd, en n’excluant pas que la mort de Chokri Belaïd soit un assassinat politique.
Dans une déclaration à Shems FM, le chef de gouvernement, Hamadi Jebali, a indiqué qu’il s’agit d’un assassinat politique.
Quant à la secrétaire générale d’Al Joumhouri, Maya Jribi, présente devant la clinique Ennasr, elle a souligné que le sang de Chokri Belaid pourrait unir les Tunisiens pour la liberté et la démocratie du pays.
CB