Le phénomène Harlem Shake importé par les agences de com’ en Tunisie a été tout de suite adopté par les universités et lycées tunisiens comme ce fut le cas pour d’autres phénomènes qui ont fait le buzz sur Internet, à l’instar du Gangnam Style ou les Flashs Mobs. Les étudiants et lycéens se sont surpassés en termes de créativité et danses farfelues afin de se défouler, d’une part, et montrer leur adhésion à ce phénomène mondial, d’autre part.
Le lycée Pères Blancs d’El Menzah 1 fut l’un des lycées à combiner les danses loufoques de Gangnam Style et de Harlem Shake, samedi 23 février 2013, à l’instar de plusieurs lycées à travers toute la Tunisie.
Cette « fête » a fait réagir le ministre de l’Education, Abdellatif Abid, dimanche 24 février considérant ce que les lycéens ont fait comme actes immoraux et un manque de respect à l’institution éducative. D’ailleurs, il a déclaré sur les ondes de radio MosaiqueFM qu’une enquête sera menée et que le ministère prendra des mesures à l’encontre des responsables de ces dépassements.
Hafedh Mosrati, un des enseignants du Lycée Père Blanc, a indiqué à cette même radio qu'”il s’agit d’une affaire interne qui doit être résolue à l’intérieur du lycée et ne doit pas être politisée”. L’enseignant en a profité pour annoncer que les élèves ont refusé de rejoindre les bancs du lycée et squattent en ce moment même la cour de l’école.
Plusieurs autres lycées et universités se sont donnés à la danse d’Harlem Shake dans plusieurs régions de la Tunisie. En voici quelques exemples :
Harlem Shake – Lycée Pilote de Monastir :
Do The Harlem shake ISG – Tunisia:
The Harlem Shake ESSTED Tunisia:
Harlem Shake IHEC Carthage:
Est-ce que ces lycéens et universitaires seront également poursuivis par le ministère de l’Education ou celui de l’Enseignement supérieur pour s’être défoulés au sein de leur établissement éducatif ?
Tekiano
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