L’initiatrice du Femen Tunisie, Amina, ne cesse de susciter la polémique et de faire parler d’elle. Vendredi dernier des membres de Femen France ont annoncé sur leur profil Facebook qu’elles étaient incapables de la joindre et qu’elle aurait été séquestrée par sa famille. L’avocate et militante Bochra Bel Haj Hmida a démenti cette information dimanche soir en publiant sur son profil Facebook qu’elle est entrée en contact avec la jeune fille, laquelle va bien.
La réalisatrice Nadia El Fani, qui a récemment effectué un documentaire sur le phénomène Femen dans le monde, a demandé qu’Amina apparaisse en public ou dise elle-même qu’elle va bien pour confirmer les dires de Bochra Bel Haj Hmida.
La réalisatrice, à l’instar de plusieurs sympathisants de la cause Femen à travers le monde, a publié sur sa page Facebook une photo d’elle à moitié nue en guise de soutien et de solidarité à Amina.
Par ailleurs, le mouvement Femen France appelle à ce que la date du 4 avril 2013 devienne une “Journée internationale pour la défense d’Amina”. Les groupes et les individus peuvent se joindre à ce mouvement en postant des photos d’eux seins nus, de leur activisme sur les réseaux sociaux, signer la pétition http://www.change.org/petitions/petitioning-tunisian-government-amina-must-be-safe, ou tweeter # Amina, écrire des lettres pour sa défense…
Parmi les signataires, Aliaa Magda Elmahdy (Egyptienne révolutionnaire), Alina Isabel Pérez (cinéaste), Caroline Fourest (écrivain et journaliste, co-réalisatrice du film «Nos seins, nos armes !»), Darina Al-Joundi (actrice libanaise et auteur de «Le Jour de Nina Simone a cessé de chanter»), Fatou Sow (président du Groupe de recherche sur les Femmes et les Lois au Sénégal…).
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