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Mille Feuilles, Mé Nmoutéch, le nouveau film de Nouri Bouzid dans les salles

Le nouveau film de Nouri Bouzid, “Mille Feuilles” ou Mé Nmoutéch avec Lofti Ebdeli, Nior Mziou, Souhir Ben Amara et Bahram Aloui, qui a suscité un large engouement du public lors des JCC en novembre dernier …

 

film-nouri-bouzid-manmoutechLe nouveau film de Nouri Bouzid, “Mille Feuilles” ou Mé Nmoutéch avec Lofti Ebdeli, Nior Mziou, Souhir Ben Amara et Bahram Aloui, qui a suscité un large engouement du public lors des JCC en novembre dernier, est programmé du 23 mars au 9 avril dans les salles de cinéma suivantes : Cinéma le Rio à Tunis, Cinéma Amilcar à El manar et Cinéma Le Parnasse à Tunis.

“Mille Feuilles” a récemment remporté le prix du meilleur film lors de la 2ème édition du festival du cinéma africain de Louksor en Egypte.

Synopsis : Deux jeunes cousines, Zeineb, 21 ans, et Aïcha, 27 ans, traversent ensemble les événements qui ont secoué la Tunisie dès le mois de janvier 2011. Très engagées, les deux jeunes femmes vont être confrontées aux pesanteurs de leurs milieux familiaux.

Brahim, le fiancé de Zeineb, fortement soutenu par la mère de cette dernière, souhaite que sa promise porte le voile et reparte avec lui pour se marier à Nice où il vit.

Aïcha, de son côté, assume seule la charge de ses deux sœurs et de son grand-père. Elle subit une forte pression pour retirer son voile qu’elle utilise non par traditionalisme mais pour se protéger de la société des hommes.

Hamza, le frère de Zeineb, s’évade, comme tant d’autres, de prison où il purgeait une peine en tant que militant islamiste. Dès son retour à la liberté, il veut épouser sa cousine Aïcha.

Les deux jeunes femmes, solidaires et complices, y compris à la pâtisserie où elles travaillent, vont devoir, au rythme même de la Révolution tunisienne, affirmer leur volonté d’émancipation et imposer, aussi bien à leurs familles qu’a leurs fiancés, leurs propres exigences.

Retrouvez dans la vidéo qui suit le Making Of du film Mille Feuilles et des interventions du réalisateur Nouri Bouzid qui affirme : «Mon film, comme tous les précédents, dénonce les intolérances, je persiste et je signe!».

 

S.B.

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