Le maintien de la sentence à l’encontre d’un blogueur incarcéré pour « insulte à l’islam » porte un nouveau coup à la liberté d’expression en Tunisie, souligne Amnesty International.
La condamnation de Jabeur Mejri a été confirmée ce vendredi 26 avril par la Cour de cassation.Ce blogueur avait été condamné en mars 2012 à une peine de sept ans et demi d’emprisonnement assortie d’une amende 1.200 dinars tunisiens (environ 580 euros) par un tribunal de Mahdia, dans l’est de la Tunisie, ayant considéré que des propos que Jabeur Mejri avait mis en ligne étaient offensants pour l’islam et les musulmans.
«Il n’y a aucune raison pour que les autorités tunisiennes maintiennent Jabeur Mejri en prison», a déclaré Philip Luther, directeur du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d’Amnesty International.
«Il faut que cet homme soit libéré immédiatement et sans condition et que les autorités réforment de toute urgence les articles du Code pénal qui restreignent la liberté d’expression».
Communiqué
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