Sur les 6 derniers mois aux États-Unis, Facebook a perdu 9 millions de visiteurs alors que le chiffre s’élève à 2 millions pour la Grande-Bretagne. Même constat en Europe selon le “Guardian”, qui consacre un papier à cette “désertion”. Que faut-il comprendre ? Explications avec Damien Douani, expert en médias sociaux….
Sur les 6 derniers mois aux États-Unis, Facebook a perdu 9 millions de visiteurs alors que le chiffre s’élève à 2 millions pour la Grande-Bretagne. Même constat en Europe selon le “Guardian”, qui consacre un papier à cette “désertion”. Que faut-il comprendre ? Explications avec Damien Douani, expert en médias sociaux.
Il y a trois raisons qui permettent d’expliquer ce désintérêt pour Facebook, et la parution de tels chiffres. Premièrement Facebook est victime de la lassitude des usagers, comme tous les autres réseaux avant lui (remember mySpace). Chacun d’entre eux a rencontré cette baisse d’envie et d’intérêt de la part des utilisateurs, qui ont désormais le sentiment d’en avoir fait le tour.
Deuxièmement Le vieillissement du produit. Eh oui, Facebook a vu le jour en 2004. Et il faut indéniablement reconnaître qu’il a réussi à s’adapter au mobile en étant initiateur de nouveaux usages, et à se remettre en question quand c’était nécessaire. C’est d’ailleurs dans cette optique que Mark Zuckerberg a racheté l’application photo Instagram.
Et troisièmement Le retour de flamme sur la confidentialité des données. Depuis quelques mois, il semble que les usagers soient de plus en plus sensibles à l’utilisation qui est faite de leurs données sur internet. On le constate notamment après le tollé suscité par le faux bug Facebook et l’affichage public de certains messages soi-disant privés sur des profils. Les gens se rendent compte qu’ils sont les dindons de la farce et que lorsqu’un service est gratuit, c’est qu’ils sont eux-mêmes le produit.
Source: Le plus