La capitale tunisienne, Tunis, a vécu vendredi au rythme de la Journée mondiale de la liberté de la presse qui est célébrée le 3 mai de chaque année….
La capitale tunisienne, Tunis, a vécu vendredi au rythme de la Journée mondiale de la liberté de la presse qui est célébrée le 3 mai de chaque année. Cette journée s’est accompagnée d’une réunion dans le local du syndicat national des journalistes à Tunis (SNJT) qui a réuni un grand nombre de journalistes. Le syndicat et plusieurs membres de la société civile ce sont déplacés ensuite au centre-ville de Tunis pour manifester et scander leurs droits.
A cet effet, l’UNESCO en Tunisie a également organisé à l’hôtel Africa une conférence de presse sous le thème de «Parler sans craintes : assurer la liberté d’expression dans tous les médias», ayant pour objectifs de promouvoir la liberté d’expression dans les médias et en particulier la nécessité de mettre en place un cadre légal pour garantir la liberté de la presse et protéger les journalistes, présenter le Plan d’Action des Nations unies sur la sécurité des journalistes et sensibiliser le gouvernement et le public sur la nécessité d’assurer la sécurité des journalistes et de combattre l’impunité vis-à-vis de leurs agresseurs.
L’UNESCO a aussi appelé à renforcer le dialogue entre les autorités, les professionnels des médias et les organisations de la société civile et promouvoir la déontologie journalistique.
Cette journée est aussi une occasion pour rappeler que le nombre de journalistes victimes d’agression est estimé 196 au cours de la période de mai 2012 à mai 2013, soit 9 agressions par mois. Une augmentation des violences commises à l’encontre des journalistes, en comparaison avec l’année 2012 et dont les acteurs sont principalement les agents de l’ordre mais aussi des citoyens et des affiliés à des partis politiques.
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