A partir d’aujourd’hui, lundi 3 juin 2013, Babylon est disponible en streaming pour visionnage gratuit sur le site Doc Alliance (www.dafilms.com) toute la semaine et jusqu’au dimanche 9 juin; par la suite, il sera disponible en streaming et en téléchargement payants. …
Vous pouvez voir Babylon sur ce lien : http://dafilms.com/film/8515-babylon/.
Le film continue sa tournée des festivals et est diffusé à Marseille jusqu’au 20 octobre dans le cadre de l’exposition Le Pont. Il sera aussi à Mexico (Mexique) les 7 et 8 juin dans le cadre du Distrital Festival, à Béjaia (Algérie) le 10 juin dans le cadre des Rencontres Cinématographiques de la ville ainsi qu’à Rome entre le 21 et le 30 juin dans le cadre de la Compétition Officielle du Med Film festival.
Le documentaire BABYLON, réalisé par Ismaël, Youssef Chebbi et Alaeddine Slim a obtenu plusieurs prix comme le Grand Prix du Festival International de Cinéma FID Marseille 2012, le Prix des Universités au Festival International de Cinéma DOCLisboa 2012, le prix du Meilleur Long-Métrage dans les Rencontres des Réalisateurs Tunisiens 2013.
Synopsis :
Entre le poste frontalier tuniso-lybien de Ras Jdir et la petite ville de Ben Guerdanne, c’est rase campagne. Au printemps 2011, fuyant les combats qui s’intensifient en Libye entre les révolutionnaires et les troupes loyalistes de Kadhafi, plus d’un million de réfugiés, de toutes nationalités et d’autant de langues, affluent en Tunisie.
Pour pouvoir les héberger rapidement, c’est là, au Sud du pays, quelques semaines seulement après la révolution nationale, qu’une ville éphémère surgit de terre. C’est sur ce chantier que les trois réalisateurs, Ismaël, Youssef Chebbi et Ala Eddine Slim ont choisi de déplacer leur caméra. Non pour «couvrir» l’événement, selon le jargon du reportage; pour le découvrir plutôt, en même temps qu’il se déroule, presque aussi déroutés que ceux qui y sont soumis.
De la mise en place jusqu’à son démantèlement, on assiste à l’opération. Genèse des travaux, excavatrices, premières tentes dressées, médias internationaux, ONG, militaires, puis les réfugiés, ici uniquement des hommes. Lentement, la vie s’installe. Se nourrir, se distraire par la danse, la musique ou le sport, prier… Mais aussi les tensions, les frictions.
Et enfin, nouveau départ des migrants, la ville est pliée. Parti pris décisif : rien n’est sous-titré, malgré la babélisation des langues soulignée par le titre. Nous voilà renvoyés aux seules images, sans le confort trompeur d’un commentaire ou de traductions qui pourraient nous faire croire saisir ou partager quelque chose dans cette étape d’un exode en cours.
Tekiano
A lire :
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