Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a appelé, mercredi, tous les journalistes à couvrir les événements en toute objectivité et impartialité. Selon une déclaration du SNJT, il est question d’éviter la diffusion d’images et d’informations qui risquent de porter atteinte à la dignité de l’homme…
Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a appelé, mercredi, tous les journalistes à couvrir les événements en toute objectivité et impartialité. Selon une déclaration du SNJT, il est question d’éviter la diffusion d’images et d’informations qui risquent de porter atteinte à la dignité de l’homme ou d’inciter les individus et les groupes à compromettre la sécurité nationale.
A cet égard, il dénonce la diffusion par certains médias les images des militaires qui avaient été soumis à des sévices corporels, faisant remarquer que ces pratiques constituent une violation des droits de l’Homme et un crime contre l’armée, tout comme elles représentent une atteinte à la dignité de la patrie et un manquement à la déontologie de la profession.
D’autre part, le SNJT appelle la Haute autorité indépendante de la communication audio-visuelle (HAICA) à s’acquitter de son rôle en vertu du décret-loi 116 portant sur les nominations à la tête des établissements médiatiques publics. « Le Président directeur général de la radio tunisienne continue la nomination de responsables sur la base de l’allégeance et sans critères précis », regrette le Syndicat national des journalistes tunisiens qui condamne, aussi, les pratiques répressives adoptées contre les journalistes et l’ingérence du PDG en question dans la ligne éditoriale de la radio.
Dans le même contexte, il souligne la nécessité d’empêcher les invités des plateaux radiophoniques et télévisés d’inciter à la violence et à la haine et d’interrompre, le cas échéant, leurs interventions pour les orienter vers une critique constructive.
Source : TAP