Un Mastère en journalisme d’investigation a été lancé à l’Institut de presse et des sciences de l’information, au campus Universitaire de La Manouba. …
Un Mastère en journalisme d’investigation a été lancé à l’Institut de presse et des sciences de l’information, au campus Universitaire de La Manouba.
Selon une dépêche TAP, une vingtaine d’étudiants ont été sélectionnés pour suivre cette formation, fruit d’un partenariat entre l’université publique de New York et la Fondation Konrad Adenauer.
Pour les enseignants de l’IPSI, comme pour le président de l’université de la Manouba, Chokri Mabkhout, ce Mastère implique une révision des méthodes d’enseignement à l’établissement, l’enseignement de l’enquête en particulier.
Il offrira de nouvelles perspectives au travail journalistique en Tunisie, à la lumière de la nouvelle donne politique.
M. Mabkhout a cependant soulevé les restrictions qui perdurent aujourd’hui encore contre les journalistes et les artistes, déplorant le refus d’activer les décrets- lois relatifs aux libertés de presse et d’expression. Les participants ont abordé les principes du journalisme d’investigation et ce qui le distingue des autres genres journalistiques. Ils ont évoqué les aspects juridiques et les règles déontologiques régissant la profession en général.
Dans son intervention, l’universitaire Larbi Chouikha a lié le développement de la profession à la restructuration des salles de rédaction. «Les journalistes eux même doivent sentir ce besoin de ne plus agir en atomes individués, mais en groupe solidaire ».
Il a par ailleurs insisté sur la transparence des entreprises de presse au niveau du financement et de la ligne éditoriale pour créer un climat de confiance avec les journalistes.