Le Syndicat national des rappeurs tunisiens vient d’être créé pour organiser ce secteur à tous les niveaux et dénoncer la marginalisation du rap en tant qu’art à part entière….
Le Syndicat national des rappeurs tunisiens vient d’être créé pour organiser ce secteur à tous les niveaux et dénoncer la marginalisation du rap en tant qu’art à part entière. C’est ce qu’a déclaré Wajdi Bouzaydi, secrétaire général du syndicat, lors d’une conférence de presse organisée, jeudi, à Tunis, destinée à présenter cette nouvelle structure.
Il s’agit également de protéger le droit des rappeurs, sachant que le syndicat sera le point de liaison entre les rappeurs et le ministère de la culture afin de permettre à ces derniers de bénéficier des aides financières pour leurs albums et obtenir des cartes professionnelles, tout en leur garantissant une couverture sociale.
Le programme du syndicat, selon Bouzaydi, est d’organiser une série de formations et des campagnes de sensibilisation en vue de mieux faire connaître le rap tunisien.
Parmi les sujets brûlants figure l’importance de “protéger la liberté d’expression” qui a eu pour conséquence l’emprisonnement de rappeurs, a-t-il ajouté et de trouver des solutions à travers le dialogue et la concertation et ce, loin des recours auprès des tribunaux et des peines d’emprisonnement.
Autres priorités du syndicat, l’organisation d’un festival national du rap et l’étude de lancement d’une radio qui diffuse uniquement du rap ou d’une télé qui s’intéresse à cet art, et ce en organisant, notamment, des concerts dans tout le territoire tunisien.
Source : TAP