Une photo dénudée sur votre profil et Facebook pourrait suspendre votre compte. En revanche, la firme de Palo Alto n’interdit (plus) les vidéos de décapitations diffusées sur son réseau.
L’information nous vient de la BBC. Alertée par un utilisateur du refus de Facebook de supprimer une vidéo de décapitation, la chaîne britannique a révélé lundi 21 octobre que le site de Mark Zuckerberg a fait marche arrière sur la question de ces vidéos violentes: après avoir consenti à les supprimer, le réseau social est revenu sur sa décision et autorise à nouveau ses utilisateurs à publier ces images, pourvu qu’il s’agisse de les condamner.
Partager pour «condamner»
“Facebook a toujours été un endroit où les gens partagent leurs expériences, surtout quand ils sont concernés par des événements graves, comme des atteintes aux droits de l’homme, des actes de terrorisme ou d’autres actes violents”, s’est justifié Facebook dans un communiqué. “Les gens partagent des vidéos de ces événements pour les condamner”.
Ce changement de politique a été mis en place dans la plus grande discrétion. Dans ses conditions générales d’utilisation, Facebook interdit toujours les contenus violents.
“Vous ne publierez pas de contenus incitant à la haine ou à la violence, menaçants, à caractère pornographique ou contenant de la nudité ou de la violence gratuite”, peut-on lire dans le volet sécurité de son règlement.
Personne ne s’était rendu compte du retour des vidéos de décapitation avant qu’un téléspectateur de la BBC ne fasse part de sa découverte d’une vidéo montrant un homme masqué décapitant une jeune femme. Son titre: «Challenge: Anybody can watch this video?», soit “Défi: est-ce que quelqu’un arrivera à regarder cette vidéo?”.
Cette vidéo, vraisemblablement tournée au Mexique, avait déjà fait scandale sur le réseau social avant d’être supprimée en mai dernier. Mais Facebook a confirmé avoir fait marche arrière à la chaîne anglaise.
Le réseau social a toutefois précisé qu’il réfléchit à mettre en place un nouveau système d’alerte prévenant les internautes du contenu qu’ils sont sur le point de visionner. Mais cette procédure n’est pas encore effective.
A.A
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