Au milieu d’une grande foule, dimanche 3 novembre 2013, Walid Denguir, un jeune d’une trentaine d’années, qui avait été arrêté par la police pour «trafic de drogue et d’association de malfaiteurs». a été inhumé.
Une polémique a éclaté après son décès du fait qu’il aurait subi des violences ayant entraîné sa mort au moment de son arrestation et au cours de son interrogatoire.
Selon les membres de sa famille, il aurait été «tabassé» et portait des traces de violences sur la tête et le corps, ce que nient des sources sécuritaires se limitant à déclarer que l’enquête judiciaire se chargera de déterminer les faits.
Le ministère de l’Intérieur a indiqué dans un communiqué rendu public dimanche 3 novembre 2013 qu’il attend le rapport du médecin légiste pour déterminer les causes du décès de Walid Denguir. Le document souligne qu’une enquête judiciaire a été ouverte à ce sujet ajoutant qu’il avait ouvert auparavant une enquête administrative auprès de l’inspection de la sécurité nationale pour déterminer les circonstances de cet incident.
Radhia Nasraoui, présidente de l’Organisation de lutte contre la torture, déclare avoir visionné le corps de la victime et avoir même pris des photos montrant clairement des traces de violences sur le crâne, le visage, les genoux et des traces de menottes aux mains et aux pieds, ce qui laisse supposer, selon ses conclusions, que la victime aurait fait l’objet de torture.
Mme Nasraoui ajoute que son organisation va suivre l’affaire, plus particulièrement les résultats de l’autopsie.
A.A
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