Suite à l’invasion galopante des moyens de communication de pointe, les gens ont de plus en plus tendance à se connecter qu’à se parler….
Suite à l’invasion galopante des moyens de communication de pointe, les gens ont de plus en plus tendance à se connecter qu’à se parler.
Chez soi, au bureau ou même sur la route, on n’épargne aucun moment à consulter son mail, à faire le «check up» de son compte Facebook, ou à poster un commentaire sur d’autres réseaux sociaux.
Se réunir autour d’un café pour discuter entre amis, ou se partager des moments de convivialité lors d’un déjeuner ou d’un dîner, sont devenus des instants de privilège qui se font rarissimes, ou qui ne peuvent pas être aujourd’hui à l’abri de l’impatient recours à la «Net Communication Attitude».
Face à cet imbroglio, Jihad Zein, propriétaire du restaurant-bar “Le Bedivere” à Beyrouth, a décidé d’appliquer une nouvelle approche.
«À chaque fois que je sortais, tout le monde était scotché à son téléphone et personne ne se concentrait sur les conversations. J’en avais assez, je ne m’amusais pas», déclare-t-il, au journal électronique http://www.lecommercedulevant.com/
Il décide alors que dans son restaurant, les gens devront déconnecter. Pour les inciter à mieux apprécier la compagnie des autres, il accorde une réduction à ceux qui acceptent de laisser leur téléphone de côté.
En effet, le Bedivere accorde une réduction de 10% sur l’addition si le client consent à laisser son téléphone portable à l’entrée. Un geste commercial qui a valu à son manager, en l’occurrence Jihad Zein, une visibilité inattendue sur les réseaux sociaux en ligne.
Aucun risque de vol, les téléphones sont entreposés dans une petite armoire fermée à clé à côté du bar. Cela fonctionne, puisque 40% de la clientèle acceptent de jouer le jeu.
Le restaurant-bar dont l’ambiance est proche de celle d’une taverne s’étend sur 80 m2 et dispose d’une terrasse. Il peut accueillir jusqu’à 100 personnes avec un ticket moyen de 15 dollars, rapporte la même source.
A.A d’après