Récemment nommée ministre de la Culture, Mourad Sakli, anciennement directeur de la 49ème édition du Festival international de Carthage…
M. Sakli déclare qu’il va se rapprocher des artistes tunisiens pour discerner leurs besoins: «J’ose espérer que les artistes, les intellectuels, les entrepreneurs culturels et les critiques s’impliqueront davantage dans l’action du ministère. Pour ma part, je promets de tout faire pour les en rapprocher».
Il veillera à la réussite des évènements liés à la culture et se penchera sur les dossiers de la propriété intellectuelle, les maisons de culture, les conditions de l’artiste tunisien entres autres… :
«Outre la réussite des manifestations culturelles importantes organisées par –ou en collaboration avec le ministère de la Culture-, les dossiers de la propriété intellectuelle et de son application réelle sur le terrain, de la mise en place de la législation relative au mécénat culturel, du patrimoine immatériel et des savoirs traditionnels, de la réhabilitation des maisons de la culture, de la structuration progressive des festivals, du statut et de la condition de l’artiste, du tourisme culturel et du droit à la culture font partie de mon projet».
“La mission du gouvernement auquel j’ai l’honneur d’appartenir se limite à quelques mois, mais j’espère du moins pouvoir mettre en route ces chantiers. Pendant cette mission, la culture qui m’habitera sera celle de l’effort, de l’abnégation et de la persévérance. Je promets de travailler, de travailler et encore de travailler...”, déclare t-il.
Des déclarations et décisions optimistes qui apporteraient beaucoup au paysage culturel tunisien et qu’on espère voir, au moins une partie, se concrétiser au cours du court amendement de ce ministre, lui-même artiste, plus proche que jamais des attentes des acteurs culturels.
S.B.
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