Un simple message posté par la fille de Patrick Snay sur Facebook a fait perdre 80.000 dollars à son père, raconte le Miami Herald. Patrick Snay avait conclu un accord financier avec son ancien employeur, l’école primaire Gulliver de Miami, qui n’avait pas renouvelé son contrat de directeur.
L’accord est parti en fumée lorsque sa fille Dana, par ailleurs scolarisée dans cet établissement, a trouvé opportun de s’en vanter publiquement sur Facebook. «Maman et papa Snay ont gagné leur procès contre Gulliver, a-t-elle écrit sur le réseau social. C’est officiel, Gulliver va payer mes vacances en Europe cet été. PRENDS ÇA».
La publication a été vue par ses 1200 «amis» Facebook, dont des élèves de l’école en question. Mais elle est aussi parvenue aux mains des avocats de Gulliver, qui ont fait savoir à Patrick Snay que la clause de confidentialité avait été violée, ce qui faisait tomber l’accord.
L’analyse sera confirmée par la justice: «Monsieur Snay a violé l’accord en faisant précisément ce qu’il avait promis de ne pas faire, peut-on lire dans le jugement. Puis sa fille a fait précisément ce que la clause de confidentialité devait éviter».
L’accord stipulait clairement que le couple Snay ne devait en faire part à personne, pas même à leur fille. Conclu en novembre 2011, il prévoyait le paiement par l’école de 10.000 dollars d’arriérés de salaire, 60.000 dollars aux avocats des Snay et 80.000 dollars de dédommagement au père de famille.
D’après le Figaro.fr
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