L’Union européenne et la Tunisie ont signé, lundi 3 mars, un accord qui prévoit notamment une simplification des visas et une plus grande ouverture à l’immigration régulière en échange de la lutte contre l’immigration clandestine, à l’image de ce qui se fait déjà avec le Maroc.
Ce «partenariat de mobilité», auquel participent dix pays membres de l’UE, dont la France, Allemagne, Royaume-Uni, Espagne et l’Italie, «vise à faciliter la circulation des personnes entre l’UE et la Tunisie» et «à promouvoir une gestion commune et responsable des flux migratoires existants, notamment à travers la simplification des procédures de l’octroi de visas», a indiqué la commissaire européenne chargée des affaires intérieures.
Tunis coopérera avec l’Union européenne dans la lutte contre l’immigration clandestine en Méditerranée, une nécessité relancée par la tragédie de Lampedusa qui avait fait des centaines de morts au large de l’Italie en octobre 2013.
Les apports du partenariat de mobilité
Outre l’ouverture d’une négociation sur un accord de réadmission des migrants irréguliers, l’UE et la Tunisie se sont engagées à mieux coopérer pour lutter «contre la traite des êtres humains et le trafic des migrants », et pour améliorer la « gestion des frontières».
Il est prévu également d’informer les citoyens tunisiens sur les offres d’emploi, d’étude et de formation disponibles dans l’UE, et de faciliter la reconnaissance mutuelle des qualifications professionnelles et universitaires.
L’UE s’est engagée à favoriser une meilleure intégration des ressortissants tunisiens en situation régulière dans l’UE, ainsi que des migrants en situation régulière en Tunisie.
Tekiano avec AFP
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