Sup’Com a organisé, le mercredi 7 mai au Pôle Technologique d’El-Ghazala, une nouvelle édition de sa journée Portes Ouvertes sous le titre «Sup’Com looks outward».
Cet événement annuel s’inscrit dans l’affirmation du positionnement avancé de la Tunisie dans le secteur des TIC qui vient consolider les passerelles entre la formation d’ingénieurs, le domaine de la recherche scientifique, l’entreprise et l’industrie.
Les trois opérateurs téléphoniques, en l’occurrence Tunisie Télécom, Oredoo et Orange Tunisie étaient présents à cet événement, via leurs stands respectifs, spécialement affrétés pour l’occasion.
Les opérateurs téléphoniques, partenaires dans le développement de l’écosystème des TIC
Cette journée, ponctuée par plusieurs tables rondes, conférences et ateliers de présentations, a orienté ses travaux selon trois axes principaux: la formation, la recherche et l’écosystème.
Des experts nationaux et internationaux étaient présents à l’instar de Mustapha Mezghani, expert en technologies de l’information et de la communication et économie du numérique, Mohamed Fadhel Kraiem, directeur général adjoint chez Tunisie Télécom, Najoua Hentati Khanfer, co-fondatrice de Wifi Start-Up, ou encore Ali Saada, professeur à Sup’com.
Ces derniers ont ainsi pu dialoguer autours d’idées innovantes portant sur la promotion d’une formation d’ingénieurs TIC de qualité, d’une recherche scientifique et technologique prospère et du développement d’un écosystème industriel dynamisé. Lors de la première session des débats, intitulée «Partenariat et écosystèmes, Mohamed Fadhel Kraiem a rappelé que l’opérateur national entretenait des relations historiques et privilégiées avec Sup’com, mais également l’apport de l’opérateur dans le secteur des TIC en Tunisie: «Entre l’année dernière et le début de 2014, Tunisie Télécom a recruté près de 300 ingénieurs. On est également investisseurs directement ou indirectement, dans la plupart des projets liées aux TIC comme le fait d’investir chaque année, plusieurs millions de dinars pour la création de petites et moyennes entreprises, le lancement d’offres spécialement dédiées aux porteurs de projets…».
La nécessité de former des ingénieurs à haute valeur ajoutée
Plusieurs autres témoignages se sont également focalisé sur le rapprochement de l’école de son écosystème industriel, la mise en place d’un large réseau de partenaires et d’incubateurs… mais aussi: les Innovations pédagogiques et les apports des industriels et l’impact sur la qualité de la formation, la valorisation de la recherche et l’innovation et les principaux horizons de la recherche scientifique à Sup’Com.
Parmi les idées phares qui ont été mises en avant, la réconciliation du monde académique avec celui de l’entreprise et les procédés qui y sont employés comme le domaine de la recherche et du développement, l’identification des différents problèmes relatifs à l’exécution des objectifs à atteindre, la formation d’ingénieurs à haute valeur ajoutée (pluridisciplinaires) ou encore l’axe de travail avec les collectivités publiques et la résolution des différents conflits y attenant.
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