Le bureau de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) en Tunisie a organisé, les 17 et 18 mars 2015 à l’hôtel Ramada Plaza, Gammarth, un workshop intitulé «La valorisation de la recherche scientifique dans le secteur de l’eau», visant à créer une plateforme d’échanges entre les chercheurs et les opérateurs et praticiens dans le secteur de l’eau.
L’ouverture de ce Workshop a été assurée par Saad SEDDIK, ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche – Daisuke SATO, premier conseiller à l’ambassade du Japon en Tunisie – Atsushi ASANO, représentant résident du Bureau de la JICA en Tunisie – ainsi que Rached BEN ROMDHANE, président-directeur général de l’ONAS (représentant de Néjib DEROUICHE, ministre de l’Environnement et du Développement durable).
Plusieurs partenaires qui ont collaboré à la tenue de cet événement étaient présents à l’instar du Centre de recherche et des technologies de l’eau (CERTE/ Technopole de Borj Cedria), de l’Institut national agronomique de Tunis (INAT), de la Société nationale d’exploitation et de distribution des eaux (SONEDE) ou encore de l’Office national de l’assainissement (ONAS).
Destiné à identifier des pistes de collaboration entre la sphère de la recherche scientifique et celle de la pratique professionnelle dans les différents domaines de l’eau (l’eau en tant que ressource, l’eau potable, l’eau usée traitée et l’eau en irrigué), ce workshop portait sur la valorisation des résultats des recherches scientifiques, menées dans ce secteur en Tunisie, auprès des professionnels en quête de solutions techniques applicables et adaptées au contexte spécifique du pays.
“Les ressources hydrauliques sont assujetties à plusieurs difficultés récurrentes (mauvaise gestion, manque d’infrastructures, sécheresses, inondations, pollution…), d’où la nécessité de recourir à un ensemble de solutions, qui garantiraient une amélioration des services en eau potable et une meilleure qualité d’eau. En coopération avec la JICA, les centres de recherches agronomiques veillent constamment à améliorer et à trouver des nouvelles mesures liées à l’approvisionnement, au traitement, au stockage et à la distribution de l’eau”, a déclaré Saad SEDDIK, rappelant au passage que le réseau de distribution d’eau potable tunisienne couvrait pas moins de 100% des zones urbaines et 95% des zones rurales.
“D’importants projets d’infrastructure ont déjà été financés par le Japon en Tunisie (plus de 2 milliards de dinars ), et ce sans compter l’amélioration des compétences tunisiennes dont le domaine de l’eau (études, envoi d’experts japonais,…). La Technopole de Borj Cedria, qui est financée par la JICA, reste un bel exemple de synergie entre le domaine de la recherche scientifique et professionnelle”, a souligné pour sa part Atsushi ASANO.
Structuré autour de quatre panels, animés par des professeurs tunisiens et japonais ainsi que par des hauts fonctionnaires et experts nationaux, et illustré par la présence de plusieurs intervenants dans le secteur dans le cadre de stands et expositions en marge, ce workshop s’est étalé sur une journée et demie et aboutira à l’énonciation de résultats et de recommandations ainsi qu’à la signature de conventions de collaboration entre chercheurs et professionnels du secteur de l’eau.
A propos : La JICA est un organisme public chargé de la mise en œuvre de l’Aide Publique au Développement du Japon, à travers des programmes de coopération technique, des prêts concessionnels, ou des dons. L’activité de la JICA en Tunisie a été initiée en 1975. L’étendu de cette coopération a évolué à travers les années et se focalise actuellement sur 3 axes prioritaires qui sont :
- Des réformes nationales stables en vue d’une gestion politique et administrative équitable
- Développement industriel durable
- Développement des ressources humaines dont dépendra le développement des industries nationales
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