A l’occasion du mois du patrimoine qui s’étale du 18 avril au 28 mai, la Fondation de la Maison de Tunisie à Paris a prévu trois manifestations culturelles avec la participation d’artistes tunisiens.
Le guitariste Hamza Zaremdini sera présent, le samedi 25 avril, à 18 heures, avec son projet Neeqat, qui contient des arrangements de chansons arabo-africaines ainsi que des compositions de ce jeune artiste membre du Jazz Club de Tunis. En compagnie du duo Nessrine Jabeur au chant et Vasileios Panagiotopoulos à la Batterie, Zaremdini proposera une musique improvisée ouverte sur diverses influences ethno- culturelles comme le «maqam» en plus des musiques arabo-afrocaines et arabo indalouses.
L’œuvre «Neeqat» a déjà été présentée dans la compétition officielle des concerts d’ensembles aux Journées Musicales de Carthage (JMC) organisées du 14 au 21 mars 2015.
Par ailleurs, deux films tunisiens traitant du patrimoine berbère, seront projetés le dimanche, 26 avril, à 18heures. Azul” de Wassim Korbi et “Taamelast” de Chahine Berriche.
Dans le film “Azul”, c’est l’amazighité qui nourrira la discorde en Tunisie postrévolutionnaire » reproche-t-on à ce chanteur amazigh de Djerba. Ce documentaire tend, par ailleurs, à montrer le contraire : La richesse culturelle d’une région tunisienne marginalisée dont trois villages sont d’origines berbères…
Dans le film “Taamelast” est une histoire d’une famille Amazigh qui vit dans l’extrême précarité, affligée par la souffrance et le peu de moyens décide de mettre une fin à sa vie tellement l’humiliation est grande en se retirant dans sa grotte en condamnant son entrée.
Quand les griefs s’accumulent et que l’injustice s’intensifie, quand des catastrophes naturelles ou des crises sociales deviennent insoutenables, «Temlast » est l’issue finale pour le peuple Amazigh.
« Temlast » est une interrogation sur l’imaginaire collectif des Amazighs et un fait perpétué de façon orale à travers plusieurs générations.
« Temlast » est une issue tragique gravée sur plusieurs demeures et grottes amazigh, une façon de raconter leur destin. Ils ont vécu là, ils n’ont pas quitté leur terre et ont fini libres comme pour scander de toutes leurs forces.
Les trois évènements culturels sont prévus au siège de la Maison de Tunisie à Paris et l’entrée est libre selon les places disponibles, lit-on sur le site de la Fondation.
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