Le président du syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) Neji Bghouri a indiqué que 70 % des journalistes de la presse écrite ne sont pas concernés par les conventions collectives et n’ont pas de contrats de travail clairs.
Les lois régissant le secteur ( conventions collectives pour la presse écrite et loi-cadre pour l’audiovisuel) ne sont plus adaptées, malgré les nombreux amendements introduits, a-t-il noté.
Bghouri participait à un atelier interrégional organisé les 2 et 3 juin par le SNJT, en collaboration avec la Fédération internationale des journalistes (FIJ) sur le droit à l’organisation syndicale et aux négociations collectives.
Les résultats d’un sondage réalisé par la FIJ montrent que la crise de la presse écrite qu’a connue l’occident il y a 10 ans, débarque aujourd’hui dans les pays arabes où des entreprises ferment leurs portes et des salariés perdent leur emploi.
Le sondage recommande, notamment, à ce que les syndicats dans le monde arabe soient représentés au niveau horizontal et vertical ainsi qu’au sein des entreprises de presse et à l’échelle sectorielle, régionale et nationale. L’objectif étant de garantir une implication optimale de la base.