A l’occasion de la deuxième édition de Souk At-Tanmia, lancée le 30 avril 2014 en Tunisie, des milliers de candidatures d’aspirants entrepreneurs ont afflué. À la clôture de l’appel à projets, le 30 juin 2014, 1 419 dossiers complets de candidature avaient été déposés.
Une 2e édition encore plus ambitieuse
La deuxième édition Souk At-tanmia se veut encore plus ambitieuse que la première : cette année, les lauréats seront encore plus nombreux et l’accent sera mis sur la création d’entreprise. Ainsi, les gagnants de cette édition profiteront d’une aide personnalisée et d’un financement (jusqu’à 50 000 DT) dès la conception même de leur projet, afin de mettre toutes les chances de leur côté pour développer des entreprises viables.
Nombreux sont ceux qui ont mis leurs forces au service de la campagne de communication et de dissémination de la deuxième édition de Souk At-tanmia : l’engagement d’une trentaine d’organisations de la société civile, du réseau national des pépinières d’entreprises de l’Agence de promotion de l’industrie et de l’innovation (APII), outre les médias locaux, démontre la force de synergies que recèle le partenariat pour mener à bien la campagne d’information qui a entouré le lancement de cette deuxième édition.
Égalité des chances
Souk At-tanmia mise sur l’envie d’entreprendre, sur une jeunesse tunisienne porteuse d’un esprit d’innovation et sur les emplois que la création d’entreprises viables est à même de générer.
A elle seule, la phase pilote a déjà permis de créer plus de 400 emplois dans le pays, la majorité dans des régions où sévit un fort taux de chômage, dont les jeunes et les femmes sont les premières victimes.
Lutter contre les disparités régionales en matière d’emplois et d’accès aux financements en Tunisie est donc l’une des priorités affichées de Souk At-tanmia. Avant même d’identifier les lauréats retenus pour la qualité de leur projet, il a fallu, en amont, engager une vaste campagne de communication et sillonner tout le territoire : interventions radio, TV, articles de presse, ateliers régionaux… Dès la mi-2014, tout a été mis en œuvre pour faire connaître l’initiative, jusque dans les régions les plus enclavées du pays, de sorte d’offrir à toutes et tous la chance de concourir.
Une aide sur-mesure
Une fois l’appel à projets clôturé, le processus de sélection a pu commencer. Celui-ci s’est articulé en plusieurs étapes afin de mieux accompagner les porteurs d’idées et d’aboutir à des projets de qualité pour une création d’emplois durable.
Ainsi, près de 250 candidats présélectionnés ont profité d’une formation dédiée au renforcement des capacités entrepreneuriales, avec l’appui de l’ONG partenaire Education for Employment Tunisie (EFE).
À la suite de la formation dispensée par EFE Tunisie, les 160 candidats qui restaient encore en lice en janvier 2015 ont bénéficié d’une aide personnalisée, chacun s’est vu doté d’un «coach» personnel, mis à disposition par EFE Tunisie pour affûter son business plan et parvenir à lever les fonds nécessaires à la réalisation de son projet. Objectif : maximiser les chances de voir acceptés leurs dossiers de demande de financement.
Aussi, le partenariat se déroule en une collaboration étroite avec les deux établissements bancaires partenaires (la Banque tunisienne de solidarité et la Banque de financement des petites et moyennes entreprises), ainsi que d’autres institutions et initiatives financières majeures, à l’instar de la Banque tunisienne du Kuwait (BTK), la Banque internationale arabe de Tunisie (BIAT), la Banque nationale agricole (BNA), la Qatar National Bank (QNB), Attijari Bank, et Réseau Entreprendre, outre les experts et analystes financiers bénévoles mis à disposition des candidats par nos partenaires.
Toujours dans cette approche de collaboration proactive, le dialogue a été resserré avec le ministère tunisien des Finances et l’Agence de promotion de l’industrie et de l’innovation (APII), dans le but d’accélérer l’obtention des autorisations nécessaires et des aides publiques auxquelles peuvent prétendre certains projets – auprès du Fonds de promotion et de décentralisation industrielle (FOPRODI) ou de l’Agence nationale de protection de l’environnement (ANPE) par exemple.
Finalistes : la transparence pour credo
Le processus de sélection touche à son terme. Les derniers candidats en lice sont départagés. Et, pour s’assurer que tous les candidats aient les même chances de réussite sans pénaliser personne, le processus d’annonce des lauréats a été modifié cette année : plutôt que de dévoiler les noms de tous les finalistes en même temps, il a été décidé de le faire sur plusieurs semaines, entre juillet et septembre 2015. Ce, afin de ne pas freiner les projets déjà prêts et qui ont bouclé leur schéma de financement ; tout en permettant aux autres projets, prometteurs mais plus en retard, d’être finalisés.
Tekiano avec communiqué