On envisage d’installer des caméras de surveillance dans plusieurs artères de la ville banlieusarde de Mégrine pour scanner les gens qui jettent les ordures et poubelles dans des places publiques et pouvoir par la suite les identifier et les punir. Cette information a fait le tour du web tunisien ces derniers jours et plusieurs médias ont relayé ce qui s’avère être une action illégale.
En effet, une histoire pareille serait très belle pour être vrai car c’est tout simplement interdit et ça va à l’encontre de la protection des données personnelles. Selon la loi, des commerces spécifiques ont le droit de poser des caméras de surveillance après demande, pour surveiller leurs biens. Même avec l’accord de la municipalité, des habitants ne peuvent installer des caméras de surveillance arbitrairement à leur guise.
Ayant intervenu sur les ondes de la radio Mosaique FM, le président de l’Instance nationale de protection des données personnelles, a expliqué que l’installation des caméras de surveillance doit respecter certaines règles. Les caméras ne peuvent être installées que dans les espaces ouverts au public, les parkings et les moyens de transport public ainsi que les lieux de travail collectif.
Il a ajouté que les trois citoyens qui ont installé des caméras de surveillance filmant la voie publique, ont enfreint la loi, ils risquent 1 an de prison et 5 mille dinars d’amende.
Malheureusement c’était une bonne initiative de la part de la société civile et les habitants de la ville de Mégrine afin de protéger et garder la ville propre mais qui serait difficilement réalisable. Par ailleurs, Chawki Gaddes a précisé qu’un projet de loi est en train d’être mis en place afin de mieux encadrer l’utilisation des moyens de surveillance.
Tekiano
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