La 17ème édition des Journées théâtrales de Carthage (JTC) s’est ouverte hier au Théâtre municipal de Tunis avec la célèbre pièce Monstranums, dernière oeuvre de feu Ezzeddine Gannoun.
A cette occasion, Lassad Jamoussi, directeur de l’édition a tenu à signaler que le choix s’est fait sur cette pièce pour rendre un hommage à un grand Homme qui, avant son décès, avait entamé une grande production arabo-africaine prévue pour l’ouverture de cette édition.
C’est Pourquoi, a-t-il expliqué, le comité d’organisation a voulu témoigner sa reconnaissance envers Gannoun et envers son parcours richissime qui a marqué les annales de l’histoire du théâtre en Tunisie.
Le directeur de la 17ème édition n’a pas oublié de mentionner que ces Journées sont aussi une occasion pour se rappeler de tous ceux et celles que la scène culturelle vient de perdre citant notamment Abdelmajid Lakhal, Azzouz Chennaoui, Taieb Oueslati, Monia Ouertani, Habiba Snoussi etc.
La cérémonie d’ouverture a été officiellement rehaussée de la présence du chef du Gouvernement Habib Essid et de la ministre de la culture et de la sauvegarde du patrimoine Latifa Lakhdhar, à qui a été remis le texte de la “Déclaration de Carthage pour la protection des Artistes dans les zones de conflits et dans les situations de guerre”.
Une Déclaration qu’elle présentera au Gouvernement en attendant sa remise auprès de l’Organisation des Nations Unies (ONU).
Des hommages posthumes et beaucoup de nostalgie ont marqué l’ouverture des JTC: Monstranums, écrite par Leila Toubel, est certes une histoire qui pointe sur l’attachement devenu comme “un opium” aux “Chaises” et donc au pouvoir mais aussi une nostalgie à la révolution avec tout ce qu’elle a représenté pendant les événements du 14 janvier 2011: solidarité et unité pour la liberté.